W. Layers # Ou comment se couper les ailes { UC

You do not know what waits for you____x

Présentation morale du civil :
Petit déjà, William était un garçon plein de vie. Intelligent, optimiste et vif d'esprit, il a toujours eut une facilité déconcertante pour attirer les foules. C'est simple, personne ne le détestait. Ou pas ouvertement du moins. Au contraire. William était le genre de type sur lequel les filles du lycée animait des conversations. Son estime ayant grimpé les échelons à grande vitesse. Autant dire que William ne s'est jamais prit pour de la merde, et il parfaitement conscient du petit effet qu'il produit sur autrui. Mais loin d'être le genre d'homme se laissant distraire, il consacre toute ses journées, ses nuits parfois, au travail. Le manque de sommeil le rend nerveux, et il n'est pas rare qu'il envoie balader sans plus de ménagement. Loin d'être méchant pour autant, et même s'il manque de tact, William est attentif envers les autres. C'est le genre d'homme qui a les pieds sur terre. Il ne se fait pas de fausses idées, ne rêve pas de choses improbable même si les projets, aussi bien personnels que professionnels ne manquent pas. En revanche, William n'est pas quelqu'un de facile à vivre. Il est exigeant, ne cesse de se questionner, est plus happer par son travail que sa vie privée, et ne pardonne pas facilement. Pire, il est très rancunier, et regagner son estime n'est pas du tout chose aisée. Au contraire, Will fait preuve de désinvolture condescendante. Il n'y a pas pire que lui. Mais son comportement trahit un combat perpétuel avec lui même. Tombant facilement en dépression, son moral peut se briser comme un château de cartes. Néanmoins, il sait se reprendre aussi vite qu'il est descendu. En revanche, il ne supporte pas parler de ses problèmes personnels à une tiers personne, par conséquent, on sait peu de choses sur lui, lacune comblée par les nombreuses rumeurs de sa vie sexuelle, privée et professionnelle qui circulent sur lui. Il n'y prête pas attention, et ça le fait plutôt bien rire.

I was and I will be____x

Histoire du civil :

La nuit du douze mai 1995, William Jonathan Layers vit le jour. Il était six heures du matin. C'était le premier enfant d'Anna Layers. Cette dernière resta quelques jours en observation après la césarienne, mais elle s'en remit bien vite. William était "le plus adorable bébé du monde", et pour Simon qui avait déjà trois enfants avec deux autres femmes différentes, c'était toujours le même discours. Il ne dit rien cependant. Il avait toujours rêvé d'avoir un p'tit bonhomme qui jouerait au foot avec lui.
Simon était au chômage depuis sept mois. Son entreprise avait fermé, et les employés s'étaient tous retrouvés à la porte. Mais Anna ne lui reprochait rien. Elle était notaire après que son père lui ait cédé le cabinet familiale. Les caisses à la banque étaient pleine.
Malheureusement, elle ne put pas s'occuper de son enfant bien longtemps. Une fois le congé maternité passé, Anna retourna travailler. Six heures du matin, vingt deux heures du soir. Simon s'occupait de ses mômes comme il le pouvait, et les soeurs de William chouchoutaient leur adorable frère chaque fois qu'elles venaient. Une d'entre elles en particulier. Elle s'appelait Alexys, ils avaient huit ans de différence. C'était la plus douce de la fratrie, la plus maligne aussi. William la trouvait belle comme un soleil, avec ses cheveux dorés et ses yeux bleus larmoyant.
Au fur et à mesure que les mois passaient, William découvrit l'art de la parole prématurément. A deux ans, c'était devenu une vraie pipelette, même si ses mots restaient fragiles. Le gamin était plein de vie. Sa mère comblait son absence par des cadeaux, et son père finit par retrouver un travail dans la sidérurgie.

Lorsqu'Alexys eut treize ans, elle fut placée sur la liste en attente d'un cœur. Il ne fonctionnait plus tout seul, et elle passa les mois suivant à l'hôpital. Jour après jour, William lui rendait visite. Il n'avait que cinq ans, la vie et la mort ne lui était pas accessible. Il ne comprenait pas. Anna avait tenté de lui expliquer que sa sœur était très malade, mais William n'ayant connu que la grippe, elle s'en remettrait très vite. Néanmoins, les médecins lui trouvèrent un organe. L'opération se déroula merveilleusement bien. Alexys sortie quelques semaines plus tard. Tout était bien.

William était un gamin souriant et attachant. Intelligent, aussi. Ses professeurs avaient toujours la même appréciations en ce qui le concernait. Assidu et rigoureux, personne n'avait besoin de lui rappeler quoique ce soit concernant ce qu'il avait à faire. Adolescent, le garçon avait conscience de soi, était responsable et prévenant. ses notes étaient excellentes et frôlaient la perfection. Simon était on ne peut plus fier de son fils, alors qu'Anna rêvait déjà de sa prestigieuse carrière. En plus de ça, il était véritablement beau. C'était un succès total. Mais, William ne prenait pas le temps de se pencher sur tout les compliments qu'il recevait. Trop occupé, il passait la moitié de son temps avec sa sœur, qui avait entamé la chimio suite à une leucémie. Son cœur marchait bien, il fallait que quelque chose se fissure autre part. C'est facile d'être philosophe quand on pas le sang qui pourri. Les cheveux blonds avaient disparus au profit d'un foulard vert aux motifs exotiques. Des oiseaux de paradis et des fleurs multicolore. Ses médecins lui laissaient deux ans, tout au plus. Parallèlement, William faisait ses recherches personnelles sur la maladie. Il savait tout ce qu'elle entrainait. Septicémie, anémie, hémorragie, fièvre. Leucémie aiguë lymphoblastique. C'était ce qu'Alexys avait, d'après les médecins qui s'occupaient d'elle. William avait retenu. Il avait une mémoire photographique impressionnante. Et il se battait avec sa soeur. En même temps. Il lui donnait du courage, le courage de combattre et de vivre. Dans sa tête, une greffe de moelle osseuse était nécessaire. Il commençait à élaborer des théories dans son coins, questionnait docteurs, infirmières, chirurgien. Inconsciemment, il avait fini par trouver sa voie.

Un an et demi plus tard, Alexys mourra. Elle était dans sa chambre à ce moment là. Une heure auparavant, elle avait dit à son frère qu'elle se sentait fatiguée, alors William était parti regarder la télé dans la pièce à côté. Il ne l'avait pas entendu. Elle était silencieuse. Ce n'est que lorsqu'il lui apporta son chocolat chaud et une tartine de beurre de cacahuète, avec un exemplaire de son magasine féminin auquel elle était abonnée que William la trouva. Elle était paisible. Calme. Alexys n'avait plus mal. Quelque chose se brisa chez William ce jour là.

Il eut ses examens avec brio. Passa en fac de médecine avec facilité, alors que parallèlement, un vaccin contre le sida s'était développé, près à être mis sur le marché. William suivait l'affaire de près, intéressé par le protocole. Premier de sa promotion, il rentra dans un hôpital universitaire à l'âge de vingt cinq ans en tant qu'interne. Bourreau du travail, le zèle ne l'effrayait pas. Chaque opération était une source d'excitation.Travailler lui faisait oublier sa vie. Ainsi, il n'eut qu'une longue série d'aventure d'une nuit. Parfois deux. Mais William ne laissait pas le temps développer de quelconques sentiments face à une femme.
C'est à peine s'il réagit lorsque New York fut placé sous quarantaine. Bien entendu, il participa aux nombreuses manifestations, aux mouvements de foules qui se déroulaient dans les rues, chaque jours et chaque nuit. Mais le travail était plus important. Les cas de blessés à cause des Mutants étaient toujours plus nombreux. Mais William, à trente cinq ans, ne se fit qu'à son bistouri et son cathéter.

I want to know !____x