Oh my Broadway Road

Invité

Ahh Broadway. Magnifique avenue, la plus grande ce vaste monde. Elle traverse de pars en part la belle île de Manhattan. Ses lumière chatoyantes vous enflamme les sens comme nul part ailleurs. J'aime cette rue, la-bas même le plus fantasque des êtres peut passer inaperçut. Ouai, Broadway est un bled sensas. Enfin bref, après ma sortie quotidienne dans le bar de al Trinité je titubais légèrement dans la nuit noire. Enfin noire tout est relatif vu que les centaines de lumière suffisaient à me faire douter de l'heure. Pas ouai, à croire que les noctambules New Yorkais ne sont pas Nyctalope. Donc je zigzaguait dans la rue.
Ce que j'aime dans les nuits New Yorkaises c'est le fastes qui émane des commerces et des nightclub des alentours. Chaque passant rejetait des effluves d'alcool qui m'électrisaient. J'interpelait un type au hasard pour lui demander une cigarette et du feu. C'est dingue comme un type éméché peu obtenir ce qu'il veut quand il le demande gentillement. Bon d'accord, j'avoue j'ai du lui faire peur mais c'est pas ma faute si la guinness de Yuan était exquise.
Ma tête commençais à tourner, bah ouai j'aurai peut-être pas du boire d'un seul coup la sixième choppe. C'est pas faute d'avoir été prévenu mais bon j'écoutais pas ma mère étant mome c'est pas pour écouter les autres maintenant. Je me laissais tomber contre un mur sur lequel était tagué un truc dans le genre " FREE MUTANT" pour sur ce n'était pas un muté qui avait tagué ça. Personne n'est assez débil pour gribouiller un truc pareil sur un mur aussi visible. D'ailleurs, mon yeux fut attiré par une caméra video accrocher à son socle. Bing, déconnectée... Le temps que le gugusse de la sécurité s'en rende compte je serai déjà très très loin. C'est ça qui est génial à NY, 30 000 flic et une bonne dose d'incapables.
A quelques mètres de moi, une femme et ses deux enfants se tenaient face à un distributeur. Ils étaien,t vetus de jeans délavés et de tee-shirt avec des trous. Evidement depuis que la ville était en quarantaine, la politique avait tendance à oublier les humains creuvant de faim. La femme entra sa carte dans la machine, laquelle émit un bruit et rejeta le bout de plastique. Le visage des enfants se décomposa.

" On mange pas ce soir ? "
"Si si ne vous inquiètez pas"

Il ne fallait pas être hyper intelligent pour comprendre qu'elle n'avalerait rien de la soirée. Pris de pitié pour cette petite famille, je me concentrai sur la machine.

"Eh maman regarde ! La machine elle donne des billets"

Le visage de la mère s'illumina, elle prit les 1200 $ et s'enfonça dans la nuit avec ces deux petits.

Le soleil venait enfin de se coucher, les étoiles commençaient à percer dans le ciel, du moins, celles visibles, la lumière que produisait la ville empêchait le ciel de dévoiler sa parure nocturne. L'astre le plus lumineux restait cependant nettement visible car cette nuit, aucun nuage ne venait obscursir le ciel. La lune n'en était même pas à son premier quartier mais déjà, elle dégageait une belle lumière éblouissante.

Les rues étaient bondées de monde, les gens vivant la nuit. Dans cette masse, mutants, humains et tout autre genre de personnes circulaient librement, sans trop se soucier des choses qui arrivèrent, ou qui arrivent, ou qui arriveront...Les lampadaires...étaient comme des lampadaires, rien d'inhabituel. Quelques voitures circulaient. Il est clair que comparé au jour, la nuit, seules quelques voitures circulent...

Il se faisait tard, et je commençais sérieusement à avoir faim. Faut dire, après avoir passé la journée à travailler chez soi, ça creuse. J'aperçus alors une mère et ses deux enfants, un repas de choix. Mais comme je dispose d'une chance énorme évidement, mon repas se fit la malle. Je vis alors, adossé contre un mur, un homme, enfin, ce que je crus reconnaître. Je m'avançait vers lui, l'abordant poliment.

"Bonsoir. Belle nuit n'est-ce pas ?"

Comme je m'y attendais, il n'eut aucune réaction. Je m'en allai alors dans un endroit reculé de ce quartier, une petite rue, où je tombai sur une proie; un homme, seul, bien bâti...succulant.

Arrivant dans son dos, avec une discrétion telle que même l'odorat d'un chien n'aurait pu me détecter...enfin si mais vous comprenez quoi...Il y eut une effusion de sang, la gorge de mon repas sectionnée par mes soins. Je pus enfin entamer mon repas, en espérant ne pas être dérangé avant d'avoir terminé.

Invité

Je n'étais pas peu fier de mon acte. Dommage que la frangine n'était pas dans les parages, elle aurait pu dire que j'avais enfin compris le sens du mot " bonne action". Tant pis, je m'en remettrai.Quelques secondes après le dépard de la famille, un homme passa devant moi en lachant un "belle soirée" qui n'avait rien de chaleureux. Je feignais de l'ignorer en espèrant qu'il passerait son chemin et me laisserait en paix. Mais c'était lorsqu'il poursuivit son chemin vers les trefonds de la ville que je m'apperçu d'un détail: ce type se trimbalait dans New York vetu d'une armure moyen-âgeuse qui semblait véritable. Ba merde ! Lancelot du lac venait de se faire une virée dans la grosse pomme. Je crus que j'avais une fois de plus forcée sur la Guiness mais même après mettre pincer l'avant-bras, je continuais à voir son accoutrement. Pour une raison inconnu, j'étais poussé à le suivre. Prenant mes petites jambes, j'avançais à pas de loup derrière le chevalier de times square. Le type, crasseux et de haute stature, semblait à la recherche de quelque chose. Guenièvre s'était-elle fait la malle ?
L'homme tourna dans une ruelle. Je laissais un peu de distance avec ce geant histoire d'avoir le temps de détaler s'il me cherchait des noises.

/// En cours ////