The Sad Street Of New York
Bonjour à toi.

La chasse à l'Homme vient de commencer dans New-York. Il s'agit maintenant de survivre. Mutants ou Humains, la question est de savoir si on sera le prédateur ou la proie. Bienvenue sur The Sad Street of New-York.
L'équipe du staff te souhaite une excellente visite et t'invite ( te supplie en fait Wink ) de nous rejoindre.
Un mininum de 10 lignes est demandé. On privilégie la qualité à la quantité.
Nous t'attendons avec impatience parmi les buildings new-yorkais.

Les Administrateurs.
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 3615 emmerdes bonjour !

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AuteurMessage
Gabriel Camsley

Gabriel Camsley


Messages : 2
Points : 6
Date d'inscription : 25/06/2011

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MessageSujet: 3615 emmerdes bonjour !   3615 emmerdes bonjour ! I_icon_minitimeSam 25 Juin - 23:27

J' étais dans un beau rêve, un très beau rêve. Je me trouvais dans un parc boisé. Tout était vert, les branches des arbres formaient un toit de feuilles, les troncs étaient couverts de mousses humides et l'herbe caressait doucement mes pieds nus. Il régnait un silence religieux. Heureux, je parcourais cette nef naturelle sans but précis. Par ci par là, j'entrevoyais dans tout ce vert, les vives couleurs des oiseaux. Orange, violet ou bleu, ils virevoltaient entre les branches en sifflotant un air de Vivaldi. Était-ce le Printemps ? Je n'arrivais plus à réfléchir. Tout ce que je sais, c'est qu'il y avait une harmonie constante en ce lieu. Devant moi, j'apercevais à présent un rocher taché de lichens. De forme étrange, il semblait me contempler, fouiller mon être. Il se méfiait. Pourquoi ? Peut-être parce que je n'étais pas vert ? Ou simplement parce que je faisais tâche dans ce monde harmonieux. Quoiqu'il en soit, sa conscience me pénétrait. A quelques mètres de lui, je m'arrêtais. Nous restâmes face à face quelques temps, puis je me sentis étrangement las. Ma tête tombait mollement sur mes épaules et mes bras pendaient le long de mon corps. Je jetai un regard sur le sol moelleux. Où sont mes pieds ? Eux qui il y a quelques minutes me transportait dans un jardin digne d'Éden, s'étaient enfoncés dans la terre. Mes chevilles avaient pris une teinte verdâtre et ce vert peu à peu envahissait mon corps. Je ne criai pas, je voulais rejoindre ce vert, je voulais faire partie de cette harmonie. Je voulais être vert. Derrière moi, les oiseaux ne chantaient plus, ils attendaient que je deviennes vert pour se pauser sur moi et chanter. Mes mains devinrent des branches, une sensations de plénitude m'envahit. Je sentais le sang se changer en sève. Je voulais être vert. Mon visage devint dur, comme de l'écorce, ma vue se brouille. Je voulais être vert. Mes cheveux se transformèrent en petites pousses. J' étais vert. Dans le néant silencieux, je percevais ce qui m'entourait. Les oiseaux s'installaient et chantaient entre mes branches. J'étais heureux...

« - Gabrieeeeeeellllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll !!!!!! »


Je vis seul depuis bientôt dix ans, et en dix ans je n'ai jamais fais l'achat d'un réveil. Pourquoi ? Car depuis dix ans je vis dans un petit immeuble du Bronx dont la logeuse, Marina, est une ancienne poissonnière à la retraite. Cette bonne vieille Marina est le meilleur réveil matin que la terre ait porté. Ce voix est l'union cinglante entre dark vador et un crissement de doigt sur un tableau. Conseil d'ami n'essayez pas d'imaginer, vous n'allez pas vous en remettre.
Chancelant, je traverse mon studio vêtu de mon caleçon Kermit la grenouille, chacun ces vices ! Lorsque la porte s'ouvre sur ma démoniaque logeuse, j'ai toujours cette impression d'être un gosse dans le bureau de proviseur. On est à la fois honteux et pris d'une irrésistible envie de rire. Marina est hispanique, elle a du être belle dans sa jeunesse, ces cheveux poivre sel sont retenus en chignon et ses yeux noirs vous scrutent sens ciller. Elle n'est pas très grande, une mètre soixante tout au plus. Mais quelque chose chez elle est comique. Un petit sourire au coin de lèvres, je la regarde s'énerver contre mes retards de paiement, la tenue de mon appartement, ma tenue tout court. Elle me reproche d'amener trop de femme dans l'immeuble, que les voisins se plaignent des bruits de mes burins pour la sculpture. Elle me déteste mais ne me vire pas. Chaque semaine, elle me rappelle que je suis un mutant et que si elle le désirait, elle pourrait m'envoyer les flics. Et comme à chaque fois, je lui fais un grand sourire avant de refermer la porte. Je l'aime bien ma Marina.
Il était à peine midi, après avoir pris une douche rapide et avoir mis des croquettes dans la gamelle du chat, je sortis de mon appartement en quette d'un repas. J'aurais pu aller au fast food en bas de la rue, mais il y avait beaucoup trop de monde à cette heure. Et puis, mes finances ne me permettaient pas de mettre dix dollars dans un hamburger. Aussi, je partis au hasard dans le Bronx. Dans ce quartier se côtoyaient à la fois, des mutants, des prostituées, des bandits et des gens « normaux ». Cette diversité faisait du Bronx, le quartier le plus malfamé de la grosse pomme et surtout l'endroit idéal pour passer inaperçu. En dix ans, je n'ai étais contrôlé que deux fois. Et les flics qui hantent ses rues sont en général trop effrayé pour nous arrêter. Alors ils rentrent au poste avec notre nom sur un papier et nous signale. Efficace nan ?
Sous le soleil de midi, je m'enfonçais dans une ruelle déserte quand mon estomac fut attiré par une délicieuse odeur de pain grillée et café à la menthe. Alléché, je m'engouffrai dans un petit bar irlandais. La décoration me rappelait la maison de mon enfance. Tout était vert, comme dans mon rêve sauf qu'ici le silence n'existait pas. Le bruit des conversations était assourdissant néanmoins, je m'installai à une table, à l'écart des autres.
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