Des dossiers en pagaille {LIBRE}

La journée a été longue aujourd'hui de mon côté. Malheureusement, moi et mon équipe de scientifique n'ont toujours pas trouvé de vaccin contre la mutation et en voyant Dayna avec les dossiers, icertains continues de faire des bourdes dans la ville. Lassé du travail et ayant terminé ma journée d'enseignement, j'ai décidé de sortir un peu plus tôt de l'université et je me suis rendu directement au département de la police. Évidemment en entrant, tous les flics m'on regardé d'un air bête, me scrutant du regard pour savoir si j'était bien normal ou si j'était un de ces mutants qui avait décidé de se sacrifier en emmenant quelques âmes dans sa mort, malgré leurs peur indéniable des policiers et des humains. Je suis allé voir la secrétaire pour lui demander si Dayna était à son bureau, ce qu'elle m'a confirmé après quelques minutes. Alors je me suis rendu dans un petit couloir derrièe le bureau de la secrétaire et je suis arrivé devant la porte de ma femme. J'ai cogné puis j'ai ouvert la porte. Je vois alors Dayne qui me regarde, les dossiers en mains. Il doit y en avoir 5 ou 6 la dedans. Mais je suis certain que ce n'est pas seulement des mutants qui font des choses horribles dans New York...

"Salut chérie..."

Je la regarde, j'essais de prendre un air doux, parce qu'en fin de journée, ce n'est pas le bon moment pour tenter de faire la baguarre, vus que nous sommes tout deux fatigué, exténué du travail que l'on a fait si minutieusement toute la journée de six heures du matin à tard le soir. Bref, il fait éviter d'emmener l'apocalypse dans un bureau 6 par 6...

"Dur journée?"

J'entre complètement dans son bureau et m'assied sur une chaise. Je crois les jambes et je join mes main sur ma ceinture. Je lui sourit doucement pour essayer de détendre l'atmosphère, remplit d'un léger stress, dû à la journée sans doute. Surtout avec les histoires de mutants, c'est pire, et donc le stress augmente d'avantage, et comme il y a toujours de nouveaux cas à tout les jours, le stress deviens un moment donné insoutenable. Alors je considère essentiel de sourir et de montrer un peut d'aisance, pour d1▲tendre cette atmosphère légèrement tendu résulté de cette journée de travail crevante...

Elle s'est avancé pour me donner un baiser, touchant. Ses cernes sont aussi pire que les miennes, un peu de repos pour la nuit ne nous fera pas de mal...

« Hey ! Je m’attendais pas à ce que tu viennes. Je suis contente. »

Je lui sourit gentiment en observant un peut la salle: petite, étroite, bref, pas très comode pour le travail puisqu'elle n'a pas beaucoup de place pour bouger. Ce doit être long et ennuyant de rester assis des heures à taper des mots sur un ordinateur pour un rapport ou remplir de la paperasse de dossiers.

"J'ai terminé plus tôt aujourd'hui. Alors je me suis dit que je pourrais venir te voir, sachant que c'est l'heure où ton chiffre termine..."

Je vois bien dans son regard la tristesse, mélangé à la colère. La fatigue ne l'aide pas non plus. Elle a soupiré, ce qui ne fait que confirmer mes impressions: les dossiers sont en majorité en rapport avec des mutants, parce que je vois bien qu'elle a remarqué que je regarde ses dossiers depuis tantôt...

« Trois rapports en une soirée et tous comportes le mots ‘mutants ‘. Ce n’est plus une morgue que j’ai mais un dépôt pour cadavre de mutant. Et quand je suis sur le terrain, il faut que je tombe sur un représentant de leur espèce. »

Quand elle a commencé à parler des mutants, j'ai vu la haine dans son regard, encore plus fort qu'à l'habitude. Elle les détestes à un point tel... pauvre Dayna... pourtant ce n'est pas la faute à tout les mutants si Kyle est décédé... mais je ne suis jamais arrivé encore à lui en dissuader. Pauvre femme...

« Je suis tombée sur un métamorphe l’autre jour. Le type m’a presque accusé d’être responsable de la mort d’un de ses amis. Et tu sais ce que j’ai fait ? Je l’ai laissé partir.( elle émet un rire sans joie). Je vais finir par devenir comme toi »

J'ai froncé les sourcils. J'espère qu'elle trimbalais son revolver avec elle, par protection. Malgré que je ne suis pas contre eux, on ne sais jamais ce qui peut arriver. Et je ne veux pas qu'elle le trimbale seulement pour les mutants, mais pour les humains qui son autant criminel, du moin, certain d'entre eux... ce que je ne comprend pas, c'est qu'il est où le mal de devenir comme moi? Il ne faut pas tous les accuser, puisque ce n'est pas tout les mutant qui son des meurtriers.

"Tu sais... ce n'était peut être pas une méchante personne Dayna, s'il ne t'a pas attqué, c'est qu'il était pas aggressif et par conséquent, pas un meurtrier ou un <<méchant...>>"

"J'ai terminé plus tôt aujourd'hui. Alors je me suis dit que je pourrais venir te voir, sachant que c'est l'heure où ton chiffre termine..."

Le visage toujours tourné vers la vitre, Dayna se sentit coupable de ce qu’elle lui faisait vivre. Adam ne méritait pas qu’elle le se comporte ainsi. Plus le temps passait plus elle se faisait distante et froide. Sa psychologue pensait qu’elle agissait par peur d’oublier son fils. Selon sa collègue, elle s’interdisait d’être affectueuse avec une autre personne que Kyle. Dayna ne doutait pas de ce diagnostique. Elle s’en voulait profondément. Il arrivait des jours où elle promettait de changer et de retrouver ses habitudes d’entant. Elle avait même pensé à avoir un nouvel enfant. Mais à chaque fois qu’elle se retrouvait face à son époux, ses résolutions s’envolaient en fumée et elle se renfermait complètement. Devait-elle lui en parler ? Nan ça lui ferrait bien trop de mal, un mal inutile. Ses yeux s’embuèrent de larmes et sa gorge se resserrait. Si bien quelle eut beaucoup de mal à cacher son état émotionnel.

«  C’est gentil de ta part. Tu veux qu’on aille dîner quelque part ce soir ? Il y a longtemps que nous avons au restaurant. » proposa-t-elle.

Inspirant profondément, elle se retourna enfin. Ses yeux devaient être humides mais elle espérait qu’il ne remarquerait rien de tout ça. Dayna ne voulait pas lui faire de la peine.

"Tu sais... ce n'était peut être pas une méchante personne Dayna, s'il ne t'a pas attaqué, c'est qu'il était pas agressif et par conséquent, pas un meurtrier ou un <<méchant...>>"

Dayna baissa les yeux, fixant avec intensité la moquette gris perle. Il avait toujours trouvé de la bonté là ou elle ne voyait que de la haine. Pour les mutants, il les considérait comme des êtres humains alors que sa femme n’y voyait qu’une race de monstre responsable de nombreuses morts.

«  Je le sais Adam, je le sais. Mais… Je n’arrive pas à admettre qu’ils vivent alors que mon enfant, l’enfant que j’ai porté dans mon ventre pendant neuf longs mois soit sous terre. Ils courent, rient et respirent pendant que mon petit garçon repose dans un cercueil. »

Elle ne pouvait retenir ses larmes plus longtemps. Des discussions comme celui-ci, il y en avait tellement qu’elle ne les comptait plus. C’était le même refrain, la même ritournelle. Il les défendait, elle les condamnait. Cette ronde interminable aurait-elle une fin dans un avenir proche ? Elle n’en avait aucune idée. Dayna n’avait plus la force de se battre face aux opinions de son mari.

«  Excuse moi. Je suis fatiguée. »

La plus grande peur de la légiste était que leur couple explose sous la tension omniprésente dans leur couple.

Je voit bien à quel point elle est affecté émotionnellement par son travail et sa vie quotidienne. Les histoires de notre couple, de Kyle et des mutants la fatigue et la tue à petit feu. Malheureusement, je ne peut rien y faire... même si je tenterait quelque chose, ele trouvera le moyen de le contourner.

« C’est gentil de ta part. Tu veux qu’on aille dîner quelque part ce soir ? Il y a longtemps que nous avons au restaurant. »

Voilà le moyen que j'aurais pû prendre pour la calmer, parce que je vois bien qu'elle a les yeux plein d'eau et par conséquent, qu'elle pleure. Si le restaurant peut l'aider, je serai partant pour.

"Bien sûr, pourquoi pas. Je ne connais pas de bons restaurants, il faudra que tu en choisisse un que tu aimerais aller..."

Je la vois baisser les yeux. Je vois bien que mes constatations et mes remarques à l'égart des mutants ne son pas fausses.

« Je le sais Adam, je le sais. Mais… Je n’arrive pas à admettre qu’ils vivent alors que mon enfant, l’enfant que j’ai porté dans mon ventre pendant neuf longs mois soit sous terre. Ils courent, rient et respirent pendant que mon petit garçon repose dans un cercueil. »

Cette fois si, c'est moi qui baisse les yeux. C'est vrai que c'est regrettable que l'un d'eux ait envoyé Kyle six pieds sous terre...

"Écoute... c'est regrettable que l'un d'eux ait envoyé Kyle sous terre... mais ce n'est pas tout les mutants qui sont des meurtriers Dayna... n'oubli pas qu'un humain aurait pus trés bien faire la même chose... et si sa aurait été le cas, aurait-tu détesté les humain au point de vouloir les exterminer?"

Je vois que Dayne pleur à grosse larmes. Alors je me lèvre et je m'approche d'elle pour la réconforter. J'ai laissé échappé une question que je n'aurais peut être pas dû aborder. Si c'est le cas, je m'excuserai sur le champ, mais si non, j'obtiendrai peut être une réponse...

« Excuse moi. Je suis fatiguée. »

Je la regarde, d'un air désolé.

"Ce n'est rien... une bonne nuit de sommeil te fera du bien..."

"Écoute... c'est regrettable que l'un d'eux ait envoyé Kyle sous terre... mais ce n'est pas tout les mutants qui sont des meurtriers Dayna... n'oubli pas qu'un humain aurait pus trés bien faire la même chose... et si sa aurait été le cas, aurait-tu détesté les humain au point de vouloir les exterminer?"

«　 Et tout trouves que c’est une bonne raison pour les laisser vivre ?! Pendant que tu pars à la recherche d’un remède imaginaire, je consacre ma vie et mon temps dans une morgue rempli de cadavre. Dis moi combien de personne sont capables de brûler vif un enfant ? J’ai vu bon nombre de meurtrier dans ma vie et je peux te dire que rien n’est comparable à ce qu’on a fait à mon fils. Ce mutant était un gamin Adam ! Un gamin ! Ils ne sont pas capable de maîtriser leur pouvoir.　»

Les larmes au bord des yeux, sa colère se déversait en un flot ininterrompu. La fatigue et la douleur la rendait de plus en plus dure avec les autres. En quelques années, Evenson avait tracé autour d’elle un vaste cercle qui la séparait peu à peu de sa famille et de ses amis. Elle n’était pas prêté à accepter le départ de son ange. Les yeux rougis par les larmes, elle continua:

«　 Tu trouves la mort de ton fils regrettable ?! La perte d’un objet est regrettable mais pas la mort d’un enfant. Tu peux comprendre que je ne peux pas vivre sans lui ? Je ne peux pas vivre sans enfant. Il était ce que j’avais de plus précieux au monde, ma chair et mon sang. Ils ont tué mon fils ! Ils l’ont tué comme un animal. Tu n’as pas vu ce qu’il a fait de lui, tu n’étais pas là.　»

Traversant la pièce pour se poster en face de son mari, Dayna se mit à genou et commença à s’accrocher à lui. Entre amour et haine, elle s’agrippait à lui comme une petite fille. Les larmes ruisselaient sur son visage dans un flot continue.

«　- Pourquoi nous ? Pourquoi lui ? On était heureux avant et maintenant…　»

Elle murmurait dans la petite pièce lugubre. A la fois honteuse et malheureuse, elle ne semblait plus tenir. La fatigue l’avait poussé dans ses derniers retranchements. Incapable de se contenir, elle se laissa aller.

«　 Et tout trouves que c’est une bonne raison pour les laisser vivre ?! Pendant que tu pars à la recherche d’un remède imaginaire, je consacre ma vie et mon temps dans une morgue rempli de cadavre. Dis moi combien de personne sont capables de brûler vif un enfant ? J’ai vu bon nombre de meurtrier dans ma vie et je peux te dire que rien n’est comparable à ce qu’on a fait à mon fils. Ce mutant était un gamin Adam ! Un gamin ! Ils ne sont pas capable de maîtriser leur pouvoir.　»

Malgré que je trouve ses propos un peu déplacé concernant mon travail, je n'en fait rien. Elle est sous l'émotion, c'est un peu normal qu'elle dise ce genre de chose.

«　 Tu trouves la mort de ton fils regrettable ?! La perte d’un objet est regrettable mais pas la mort d’un enfant. Tu peux comprendre que je ne peux pas vivre sans lui ? Je ne peux pas vivre sans enfant. Il était ce que j’avais de plus précieux au monde, ma chair et mon sang. Ils ont tué mon fils ! Ils l’ont tué comme un animal. Tu n’as pas vu ce qu’il a fait de lui, tu n’étais pas là.　»

Comme elle, je me suis endurcis, mais elle, c'est face aux mutants. Moi, c'est face aux sentiments. On pourrais me prendre pour un sans coeur... oui, je comprend que c'est pas regrettable, mais horrible, effrayant, frustrant, trsite, mais je ne laisse paraître très peu de ces sentiments. Je n'ai jamais vraiment pleuré devant elle... je me contente que de la réconforter quand elle est sous l'émotion, comme maintenant. Et souvent je cherche aussi à m'excuser, parce que je ne veux pas que notre couple se déface par une remarque ou une quelconque dispute sur Kyle ou autres choses...

«　- Pourquoi nous ? Pourquoi lui ? On était heureux avant et maintenant…　»

Je l'a prend doucement par les épaule tout en me penchant, et je la serre contre moi. Elle pleur à chaude larme sur mon épaule.

"Dayna... excuse-moi... je ne voulais pas être blessant..."

Malgré ma personnalité pudique, j'ai un pincement au coeur en la voyant pleurer, en la voyant déverser sa tristesse et sa colère dans des pleurs qui ne pourrait jamais se terminer, tellement la douleur si énorme. Je voudrait bien faire quelque chose pour l'aider, pour la soulager de cette douleur, mais la vie est telle, que la douleur, on doit vivre avec...

«　Dayna... excuse-moi... je ne voulais pas être blessant...　»

Serrée contre sa poitrine, elle ferma les yeux quelques secondes. Comme un remède à ses blessures, l’odeur de sa peau l’apaisait. La tête contre son épaule, elle se laissait aller pour une énième fois. Ses larmes tombaient sur sa chemise formant de petites taches humides. Les mains de la légiste remontèrent contre son torse pour finir leurs course contre son cou. La jeune femme se blotti du mieux qu’elle put contre celui qui avait toujours pu rester auprès d’elle. A cet instant le serment qu’ils avaient échangé le jour de leur noces prenait toute sa signification.

Ses quelques mots tournaient en boucle dans sa tête comme une mélodie sans rythme. Elle se revoyait vêtue de sa longue robe blanche, souriant aux ange pour le plus beau jour de vie. A cette époque, Evenson rayonnait de bonheur. C’était une femme pleine de vie et d’amour. Elle aurait tout donné pour revenir à cette époque divine et idyllique. Malheureusement, il ne lui restait plus que des bribes de souvenirs. Les quelques photos qui leur restaient été savamment cachées dans des albums poussiéreux et des tiroirs oubliés. Elle avait essayé de se séparer de tout ce qui lui rappelait cette époque. C’était une sorte de thérapie qu’elle s’octroyait comme un devoir. Les seuls objets dont elle ne se séparaient pas était les affaires de Kyle. Sa chambre était un mausolée ou rien ne devait être déplacé même effleurer. Evenson ne faisait presque jamais le ménage dans cette pièce, elle se contentait de faire les poussières de temps en temps au prix de nombreux efforts.
La jeune femme se relevait peu à peu. Elle continuait de se blottir contre son mari. Timidement, elle chercha ses mains pour les joindre aux siennes. Ses larmes avaient commencé à sécher laissant à la place de leur lit sinueux des traînées de maquillages. Esquissant un petit sourire, elle caressa la joue de son époux.

«　 Comment fais-tu pour vivre avec quelqu’un tel que moi ?　»

Doucement, la jeune femme se rapprocha pour poser ses lèvres sur son cou. Elle déposa un chapelet de baiser sur sa peau dorée. Ces petits moments de tendresse n’arrivaient pas souvent et elle tentait de les faire durer le plus longtemps possible. Parfois, sa conscience la laissait un peu en paix, et Dayna se permettait de revivre un peu quelques secondes, quelques minutes.

«　 Si tu savais comme je t’aime…　»

D'un certaine manière, j'aime ces moments... parce que je vois là la Dayna que je conaissait autrefois, la femme que j'avais épousé. Elle l'est toujours, mais changé... ah, notre mariage...

Une si belle journée ce mariage... nous étions si heureux dans ces moment là, moi, Dayna et Kyle... maintenant qu'il n'est plus de ce monde, c'est comme un bracelet de perle qui en a perdu une: il manque un lien pour les racorder. Et sa un effet monstre sur le couple... on se tiens toujours les coudes, dans le meilleur ou le pire, mais des fois, c'est difficile, au point où on voudrait retourner en arrière... autrefois bonheure, devenue pleur et malheure, et finallement devenu tristesse...

«　 Comment fais-tu pour vivre avec quelqu’un tel que moi ?　»

Je n'en reviens pas qu'elle me pose cette question... j'ai promis. J'ai promis devant dieu pourtant...

"Dayna... j'ai fait le serment à notre mariage que dans le meilleur ou le pire, je vivrait éternellement à tes côtés... les moments son dur, je le sais. Je ne veux pas te laisser seule pour autant."

Je sentit ses lèvres si parfaites se déposer discrètement dans mon cou et je frisonne parce qu'elle effleure ma peau avec une telle délicatesse... chose que je ne vois et sent pas souvent. Sa me fait chaud au coeur de savoir qu'il y a toujours un brin de tendresse dans ce coeur maintenant forgé de pierre et de métal...

«　 Si tu savais comme je t’aime…　»

J'entourre mes bras autour de son corps fragile en lui souriant gentiment et avec tendresse. Je la colle d'avantage sur moi en lui frottant le dos de mes grosses mains, et je dépose un baiser délicate sur sa tempe, où ses cheveux dancent par le mouvement, et où le parfum si doux passe sous mon nez pendant que je colle ma tête à la sienne...

"Je t'aime moi aussi Dayna, je ne voudrais pas qu'il t'arrive quelque chose... quand tu part travailler j'ai toutjours peur que tu ne revienne pas à la maison... et quand tu rentre, j'en suis toujours soulagé..."

« Ca n’excuse en rien ce que je te fais vivre. J’ai été trop dur avec toi. Tu ne m’as pas épousé pour que je fasse de ta vie un enfer. »

Je comprend bien des choses: notre ville est en quarantaine. Les flics cours tous après des être humains dotés de pouvoirs. Il les tues, et leurs mettent toutes les conneries que les non muté font sur leurs dos, pour blanchir la réputation de ces derniers. C'est ça, l'enfer.

"Ma vie n'est pas un enfer Dayna... comme je te dit, c'est pas facile ces temps si... mais plus tard, tout redeviendra comme avant... ou presque."

Je la sens me frotter la joue avec sa main, puis elle dépose un baiser délicats sur mes lèvres. Ca me réchauffe le coeur, mais en même temps, j'en ai un pincement. Depuis la mort de Kyle, elle s'est forgé un coeur de pierre... mais à l'intérieur de tout de carelage, elle est si fragile et vulnérable... elle se détache tranquillement de moi et me regarde.

« - T’inquiète pas pour moi Adam. Je suis douée pour me sortir des situations difficiles. Et au cas ou Van Ritten ne me lâche pas d‘une semelle. D’ailleurs je me demande si je dois m’en réjouir ou en pleurer. »

Je lui fait un sourir, me voulant rassurant. Son travail n'est pas facile. Elle me caresse encore la joue du dos de sa main. Je lève mon bras et je lui caresse les cheveux, avant de déposer ma main sur sa joue, encore mouillé par les restes de larmes. Je les lui enlèves avec mon pouces en frottant doucement sa peau.

Je vois une lueur dans son regard. Cette lueur là, c'est la même qu'elle avait il y a quelques années, et c'est cette lueur là qui m'avait rendu si amoureux d'elle...

« Je n’aime pas le terme presque. C’est trop péjoratif à mon goût. Pourquoi ne pas utiliser une expression plus enjouée ? Telle que surement. Je veux croire qu'un jour nous arriverons à fonder une nouvelle famille. Avec peut-être l'espoir d'avoir un second enfant. Je sais que c'est surprenant de ma part mais j'ai réellement besoin de ça. Je suis une femme et j'ai l'impression de ressentir quelques chose d'inachevé. Un sentiment que tout n'est pas encore terminé. Je comprendrai que tu ne sois pas d'accord pour l'instant mais promes moi d'y réfléchir.»

Je lui sourit. J'ai toujours voulu avoir des enfants et l'arrivé de Kyle m'avait rendu bien heureux et nous étions un famille épanouis. Puis, après son décès, tout a bien changé. Mais aujourd'hui, ell e me dit qu'elle aimerait en avoir un autre. Elle veut porter un autre enfant, et en moi, l'excitation d'en avoir un deuxième est plus forte que jamais, parce que j'aime les enfants, j'aimais élever Kyle, et je ne serais pas capable de vivre sans une déscendance qui pourrais m'enterrer, qui pourrais se souvenir de moi comme un grand scientifique, mais aussi comme un papa extraordinaire...

"Dayna... si tu veut un second enfant... alors je m'assurerai que ce soit le cas. On fondera une nouvelle famille, ensemble, et on vivra heureux, à tout jamais. J'ai toujours voulu des enfants et tu le sais... et ta proposition n'est pas passé à côté et si je peut te permettre à toi, mais aussi à moi, d'être à nouveau heureux comme autrefois, alors oui. Je veux bien avoir un autre enfant avec toi ma chérie"

Elle m'embrasse, je frissone. Ses baiser enchanteresses m'emmène dans u autre monde, celui de l'amour fort et de la passion. Je me souviens pourquoi je l'aime tant: sa beauté, mais aussi son caractère m'attirais, en plus de ses yeux émeraudes qui m'hypnotisais, ses boucles brunes et son sourir charmant...

« Tu sais que si nous restons ici à nous embrasser, il y a pas de chance que le restaurant vienne à nous. Je te propose de dîner et de poursuivre notre agréable entrevue à la maison. Je trouve mon bureau peu pratique pour un moment aussi intime. Et dans quelque seconde Van Ritten va débarquer. Je n'ai pas envi de perdre mon travail parce que je t'aime plus que de raison. »

Je sourit, elle a bien raison. Nous ferions mieux de dégerpir avant que le grand patron ne débarque...

"Oui, c'est vrai..."

J'ai vue un éclat dans ses yeux. Non pas de la tristesse, ni de l'émerveillement, mais plutôt un regard auquel on peut comprendre que le bonheur y réside, que l'espoir la cotoie, et que le sentiment d'amour y participe. Un regard qui, plein d'espérance, nous permettra sans aucun doute de revivre notre vie d'autrefois, heureux. Elle me prend la main, et nous nous apprêtons à sortir de cet endroit...

" J'espère que nous aurons encore beaucoup de soirée comme celle-ci. Et que notre future famille sera bien plus heureuse que dans tout notre passé. J'ai enfin compris que nous devions recommencer sur de nouvelles bases."

Pour moi autant que pour elle, la famille est une chose qui ne peut pas être laissé de côté. Avoir des enfants est une choses cruciale dans notre couple, et ne pas en avoir rend la vie avec un certain nombre de temps, invivable. Un enfant, c'est joyeux, souriant, et sa met de l'ambiance à la maison, c'est enjoué, et c'est un être qui aime et qui est aimé, par ses parents et son entourage. Ceux qui ne veulent pas d'enfant ne savent pas ce que c'est que la vie de famille, ils ne savent pas comment avoir des enfants est si merveilleux dans un couple, ils manquent quelque chose de magnifique...

"Je te promet que nous serons plus heureux Dayna... je protègerai cet enfant avec mon propre corps s'il le faudrait, parce que je n'ai pas envie que cette histoire du passé ne recommence à nous hanter à tout les jour et dans notre sommeil..."