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 C'était un jour d'été # Adrian M.

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April M. Johnson
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MessageSujet: C'était un jour d'été # Adrian M.   C'était un jour d'été # Adrian M. I_icon_minitimeJeu 27 Aoû - 17:30




C'était un jour d'été # Adrian M. 96834510 C'était un jour d'été # Adrian M. K2e1w910
Le vie c'est comme une boite de chocolat;
On sait jamais sur quoi on tombe

[/center]



« Mademoiselle Johnson ? »
« Oui ? »
« A propos de votre stage. Le directeur a épluché les dossiers que la police nous a fournie. »

April resserra les livres qu'elle tenait contre sa poitrine, l'ébauche d'un sourire au coin de la lèvre. Elle se rapprocha à petits pas de son professeur, alors que la salle se vidait de ses élèves.

« Oh... et vous avez trouvé quelque chose ? »
« D'intéressant, oui. Le lieutenant MacFarland. Il travaille sur le terrain, ce sera plus captivant pour votre article. »

La femme se pencha au dessus d'une pile de dossier épars sur son bureau. April s'agitait, essayant de regarder par dessus son épaule, se mordant la lèvre inférieur. Cela faisait plusieures semaines qu'elle attendait ce moment. Lorsque Mme Miller se retourna, elle ajusta ses lunettes, et lui tendit un dossier à la couverture anthracite.

« Vous trouverez au préalable tout ce dont vous avez besoin pour l'enquête. C'est votre deuxième stage, je vous accorde donc ma confiance, mademoiselle Johnson. Restez prudente. »

En guise de réponse, la jeune femme eut un sourire discret, rangea le dossier dans le sac en bandoulière dont la hanse tapait contre sa hanche, puis, d'un pas léger, sortit de la classe. Il était dix huit heure trente, c'était la fin de ce lundi à la fac de journalisme du centre de New-York. Comme à chaque fois, April allait à une supérette, achetait ce qu'il fallait pour le soir même, parfois une pâtisserie, ou quelques produits de beauté puis se rendait au parking. Là, une vieille rover rouge était garée. La voiture avait été acheté d'occasion. L'étudiante ne préférait pas s'encombrer d'un véhicule reluisant, et n'avait pas le moindre besoin de s'afficher avec une tape à l'œil. Déposant son sac sur le siège passager avant, elle s'engouffra dans la voiture, un morceau de donut dans la bouche. Le moteur ronronnait, et la jeune femme jeta un coup d'œil vers le dossier qui dépassait du sac. Elle n'avait jamais entendu parler de McFarland. Tout ce qu'elle espérait, c'était qu'il n'était pas du même humour que ce Van Ritten. Ce type la mettait réellement mal à l'aise. Ses doigts glissèrent sur le papier. Une photo d'identité - légèrement floue -était exposée à côté des informations nécessaires. Il s'appelait Adrian Jackson McFarland. Avec un demi sourire, April soupira légèrement. Il avait l'air plutôt jeune, il ne serait peut-être pas trop condescendant avec elle. Magnanime, aussi. Le rendez vous était à huit heures le lendemain matin, à l'hôtel de police. La jeune femme grimaça légèrement. Le lieu de rencontre n'était pas plus précis. Haussant les épaules ( elle se débrouillerait le moment venue ) elle démarra la voiture, puis s'engagea sur la route.


________________X


D'un geste doux, elle attacha ses cheveux à l'aide d'une pince, nettoya son visage d'un coton imbibé d'eau de rose, ourla ses cils d'un peu de mascara, puis, enfilant ses converses, elle attrapa ses clefs de voiture trainant sur la table, son sac, et referma la porte de son appartement derrière elle, puis fila dans le couloir encore sombre. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, si bien que même sa démarche était plus rapide et saccadée. Un soleil pâle se levait sur la ville. Comme de coutume, la voiture mit un temps fou à démarrer. L'hôtel de police était à deux quartiers du siens. Immense, il surplombait les commerces alentours. April n'y était qu'allé une fois. Ce jour là, elle avait rencontré ce Van Ritten. Et elle avait souhaité ne plus jamais avoir à faire à lui.

Il n'y avait presque personne, à cette heure de la matinée. Le hall était froid, illuminé par des néons artificiels. Une femme, brune et l'air sarcastique, le combiné du téléphone scotché à l'oreille, lorgnait April d'un regard agacé, alors que celle-ci attendait patiemment derrière la vitrine. Posant sa main sur le haut parleur, elle fit un signe de tête à l'étudiante.

« Euh...le bureau du lieutenant McFarland il ... »

« Ecoutez mademoiselle, nous somme véritablement occupés. Il y a la plan juste à votre droite. »

Soupirant, elle reprit le téléphone et réengagea la conversation. L'expression enthousiaste d'April se fana au profit de l'exaspération. Elle fit volte face promptement, s'enfonça en direction d'un ascenseur sans même prendre le temps de jeter un coup d'œil au dit plan. Elle appuya sur le bouton, une fois. Puis deux. Puis trois. Sentant quelqu'un juste derrière elle, la jeune femme se retourna vivement. Un homme, plutôt grand, l'expression dur et le visage fermé lui faisait face. Une teinte rose fleuri sur ses joues. S'il n'avait pas l'air aimable, il était surement plus officiel que la greluche de l'accueil, aussi April prit la parole :

« Euh...Excusez moi je...je cherche le bureau du lieutenant McFarland. J'ai demandé à l'accueil mais on ne m'a rien dit de plus que d'aller voir un plan, alors je me demandais si vous pouviez m'aider... »

L'air légèrement renfrogné, elle replaça une mèche de cheveux qui lui caressait la joue, puis jeta un coup d'œil au type. Assurément, il était beau. Même très beau. Rien à voir avec celui qu'elle avait rencontré jusqu'à lors. Décidément, ce Van Ritten lui monopolisait l'esprit.[/font]
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MessageSujet: Re: C'était un jour d'été # Adrian M.   C'était un jour d'été # Adrian M. I_icon_minitimeVen 28 Aoû - 2:03

C'était un jour d'été # Adrian M. Kirsten%209C'était un jour d'été # Adrian M. Markic2cf3
Et si le pire cauchemard d'un homme était simplement
une femme.




    Dans un studio de Manhattan, un homme s’entraînait durement sur une presse oblique. Il était vêtu d’un simple jogging noir et d’un tee-short sans manche, blanc et trempé de sueur. Adrian avait décrété qu’il n’irait pas dans Central Park ce matin. Il faisait froid et le vent qui soufflait en rafle sur les vitres ne lui donnait pas vraiment envi de courir. Il s’était donc installé sur l’un des trois appareils de musculation qui trônait dans son salon.La musculation était le seul moment de détente qu’il s’offrait dans la journée. Pas un bruit pour le déconcentré ni de stress. Son studio était un royaume de calme et de silence qu’il ne quitterai pour rien au monde. Il avait eu le coup de foudre pour cet endroit à partir de son premier pas sur la surface lustrée. Dans les tons gris, c’était un îlot moderne qui représentait à merveille la vie de ce lieutenant : carrée, propre et surtout simple. Il ne s’embarrassait pas de photo ou autres objets nostalgiques. Seuls les livres de la bibliothèque donnaient un air plus rustique. Mc Farland n’était pas un grand lecteur mais il aimait les avoirs à porter de main. Un bip transcenda le calme. Il était temps pour lui de prendre une douche et de se préparer pour aller bosser. En se relevant, il ne prit pas le temps d’éteindre le réveil. Il le laissa sonner en sachant parfaitement que dans une toute petite minute son bip lancinant allait disparaître pour laisser place au silence omniprésent. Il prit rapidement sa douche et attrapa la première chemise et le premier pantalon qui lui tombait sous la main. Une fois habillé, il sortit d’un coffre situé derrière la penderie, sa plaque de la police de New York ainsi que son arme. Le rituel matinal était presque terminé.


**************


    Lorsqu’il pénétra dans le grand hall de la police. La voix braillarde de la secrétaire le pria de s’approcher. Cette femme lui donnait la chair de poule. Les lèvres lourdement maquillées, elle lui donnait l’impression d’avoir été peintes avec de la gouache. Sa longue chevelure brune descendait sur ses épaules en une touffe épaisse et son sourire jaunâtre était tout ce qu’il y avait de surfait.


«  Lieutenant, il y a une demoiselle qui vous attend dans votre bureau »


    A son air déconfit, Adrian se doutait qu’elle avait une arrière pensée. Tant pis, elle pouvait imaginait ce qu’elle voulait son avis n’était pas assez important pour affecter la journée de Mc Farland. En grimpant dans l’essence, il se demandait bien ce qu’une fille venait faire dans son bureau. La dernière femme a y être entrer était son ex compagne qui aux dernières nouvelles coulait des jours heureux aux bras d’un de ses collègues. Autrement dit, il y avait peu de chance qu’elle ose se pointer.
    Dans le couloir, il aperçu une jeune femme au physique d’adolescente survolté qui tentait avec peine de se faire entendre au milieu de tous ces flics. Il la reluqua brièvement puis fila vers son office.

    « Euh...Excusez moi je...je cherche le bureau du lieutenant McFarland. J'ai demandé à l'accueil mais on ne m'a rien dit de plus que d'aller voir un plan, alors je me demandais si vous pouviez m'aider... »

    Adrian la regarda de la tête au pied. Mince, c’était elle qui le cherchait partout. Ses petits yeux rieurs semblaient lire en lui. Cette étrange impression le mit un peu mal à l’aise. Cette petite blonde devant peser dans les cinquante kilos et faire vingt bons centimètre de moins que lui et pourtant il se sentait mal en sa présence.

    «  C’est moi »

    Sa voix était froide et acerbe. Il ne savait pas pourquoi elle était là mais il avait le mauvais pressentiment qu’il n’allait pas apprécier. Soudain il se rappela une notice poser sur son bureau quelques jours auparavant. Mentionnant qu’une journaliste stagiaire allait sûrement faire son apparition dans les loco pendant quelques temps. Adrian devant blanc comme un linge. Il fallait que ça tombe sur lui.

    * Oh nan pas ça. Pas elle.*
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MessageSujet: Re: C'était un jour d'été # Adrian M.   C'était un jour d'été # Adrian M. I_icon_minitimeVen 28 Aoû - 13:14

April s'était attendue à beaucoup de chose en s'imaginant le type avec lequel elle allait passer trois journées. Il aurait pu être un homme d'un âge assez avancé, un peu enrobé, une moustache de morse mais pourtant très affectueux. Où alors, ça aurait très bien pu être quelqu'un ressemblant à Nestor Burma, ou peut-être même Hercule Poirot, stricte mais compréhensif. Mais, celui qui se tenait devant elle n'avait rien, absolument rien de celui qu'elle avait espéré. Bien sûr, il était bien plus beau que les certitudes qu'elle s'était pitoyablement forgée. Grand, brun, les yeux d'encres et la confiance de soit qui assurait son regard. Mais ça, cet air pédant et condescendant, cette manie de prendre de haut -oh bien sur, il faisait sans doute vingt centimètre de plus qu'elle et il ne pouvait pas faire autrement - n'était du tout ce dont elle s'était imaginée. De quel droit se permettait-il de lui parler et de la dévisager comme si elle était un genre de vermine qu'on espérait très vite voir partir ? D'accord, avoir une stagiaire dans les pattes n'était pas forcément très drôle, mais la politesse avait dû être une option dénigrée chez cet individu tout sauf avenant. Un long silence gêné fit fleurir sur son visage une teinte rose.
Bien entendu, elle s'était rendue ridicule alors que son premier jours n'avait même pas commencé. C'était bien sa chance, de tomber sur des abrutis.

« Ah... Euh. Je m'appelle April Johnson, et, je crois qu'on vous a prévenu, je suis étudiante à l'université de journalisme, enfin, euh. Enchantée... »

D'un geste vif, elle lui tendit sa main menue et blanche. Peut-être était la réincarnation ou l'allégorie de l'impolitesse, mais il était hors de question qu'elle-même rentre dans son jeu idiot. Un sourire s'était étalé sur ses lèvres fines. Peut-être venait il tout simplement de passer un mauvais moment. Après tout, rare était les personnes de bonne humeur à une heure si matinale. Après un long moment où la jeune femme avait trouvé une passion débordante pour les lacets délavés de ses converses non moins resplendissante, la porte de l'ascenseur s'ouvrit en fin, déversant son flot de policiers et femme flic à l'air revêche.

« Je ne vous embêterez pas. Je suis juste là en...en spectatrice. »

Ça, elle l'assurait avec un pâle sourire, mais elle comme lui savait que c'était complètement faux. Non seulement parce qu'un journaliste, même futur, aimait bien se mêler de tout, mais aussi - et il ne le savait pas encore - car April était d'une curiosité insatisfaite. Replaçant derechef sa mèche derrière son oreille, elle ne quittait pas le givre de ses yeux anthracites.
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MessageSujet: Re: C'était un jour d'été # Adrian M.   C'était un jour d'été # Adrian M. I_icon_minitimeVen 4 Sep - 21:57

« Ah... Euh. Je m'appelle April Johnson, et, je crois qu'on vous a prévenu, je suis étudiante à l'université de journalisme, enfin, euh. Enchantée... »
Sa petite main se tendit devant elle. Avec son joli sourire, elle ressemblait à une petite fille. Et c’était là tout le problème. Adrian ne voulait pas d’une gamine aux baskets crasseuses pour lui coller au train. Il était loin d’être misogyne mais bien souvent femme et police ne faisait pas bon ménage. Et cette chose aux cheveux couleur blé n’avait rien à voir avec ses collègues. Oui cette gosse allait être un boulet sur patte. Mc Farland tentait de se calmer. La porte de l’ascenseur déversa un flot de flic en uniforme et en civil. Le commissariat s’éveillait.

« Je ne vous embêterez pas. Je suis juste là en...en spectatrice. »


Bah voyons, elle allait resté à coté de lui sans rien dire. Il connaissait assez les femmes et les journalistes pour savoir que ceux-ci étaient incapables de se tenir tranquille plus de cinq minutes sans poser une flopée de questions évidentes. Un journaliste dans les loco de la police s’était le vers dans la pomme, le poison dans le verre de vin.

«  Donc vous resterez assise dans la voiture sans dire un seul mot. » dit-il en levant les yeux au ciel.

En fait, il ne lui laisserait pas le choix. La petite fouineuse resterait bien assise sur le siège moelleux et observerait la scène de loin. Adrian le voyait de loin , la morveuse n’allait pas obéir facilement. A croire que malmener la police était dans les qualifications de ses grattes papiers en herbes.
En plein moue boudeuse, le portable d’Adrian vibra dans la poche de son pantalon.

«  Mc Farland ? … Hum. Ok j‘arrive.»

Génial, il ne manquait plus que ça. Adrian était appelé sur le terrain pour l’arrestation d’un mutant. Avec la blondinette sur les bras, la tache n’allait pas être facile.

«  Aller, on va sur le terrain arrêter un mutant. Inutile de vous dire que c’est dangereux et que je n’ai aucunement l’envie de vous portez secours donc on est gentille, on s’assoie et on se taie. Sinon je vous foue dans le coffre. »

Sur ce, il attrapa sa veste.
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MessageSujet: Re: C'était un jour d'été # Adrian M.   C'était un jour d'été # Adrian M. I_icon_minitimeSam 5 Sep - 15:08

C'était bien simple. April ne savait plus où se mettre. Derrière elle, il avait cet ascenseur qui n'avait de cesse de déverser son flot de flics pressés et aux airs revêches. Dans le couloir, tous se bousculait, dossier à la main et lunette sur le nez. Pas d'éclat de rire, ni de sourire adressé à un particulier. Mais peut-être que tout ceci n'était rien comparé à l'homme qui se tenait en face d'elle.
Son regard était imperturbable. Calme, froid, parfaitement placide. Lorsque la jeune femme lui tendit la main la main, il l'examina un instant, sourcils relevés, mais ne prit pas la peine de la serrer. Parfait. April plissa le nez avec mécontentement. Décidément, de tous les abrutis finis de New-York, c'était sur le pire qu'elle devait tomber. Repliant son bras, elle agrippa de nouveau de ses deux mains le carnet qu'elle tenait contre sa poitrine, et d'un léger coup d'épaule, réajusta son sac en bandoulière, commençant à glisser.

« En effet... »


Répondit t-elle avec un demi sourire. Elle s'apprêtait à ajouter quelque chose, lorsque le téléphone de l'homme sonna. Il répondit, alors qu'April l'observait d'un ai sarcastique, la lèvre inférieur pincée de contrariété. Quel con. Elle baissa la tête, la releva lorsque de nouveau il s'adressa à elle.

« Parfait. »

Son timbre de voix était plus sec. La politesse n'était vraiment pas innée chez certaines personnes. Mais ce lieutenant battait tout les records; à vrai dire. Elle fit volte face, marchant à ses côtés pour sortir de l'hôtel de police et rejoindre les voitures.

« Combien êtes-vous approximativement lors d'une opération comme celle-ci ? »

Oui parce que, elle voulait bien être calme, mais c'était un stage de journalisme quand même.
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MessageSujet: Re: C'était un jour d'été # Adrian M.   C'était un jour d'été # Adrian M. I_icon_minitimeVen 18 Sep - 19:14

     
    « Combien êtes-vous approximativement lors d'une opération comme celle-ci ? »

    Bingo ! Le flot de questions incessantes et soporifiques venait de faire son entrée. Cette stagiaire à la noix venait de franchir la médiocre limite qu’Adrian s’était fixé. Dans ses petits yeux enfantins et rieurs, le flic croyait y déceler de la malice et une once de défit. Génial ! La pétillante rouquine allait le mettre en rogne dès les premières minutes. Il avait eu une idée bien définit des journalistes. Une sorte de stéréotype encré dans son esprit. Il les voyaient revêches avec de petites lunettes carrées. Or ce qu’il avait devant lui ressemblait plus à un lutin hyperactif.
    Le calme et réservé Adrian avait bien du mal à garder son self-control légendaire face à cette petite chose d’un mètre cinquante. Enfin, il n’avait pas le choix. Le commissaire lui avait mis dans les pattes cette stagiaire à la langue bien pendue, et il devrait s’en contenter. Parfois, Adrian regrettait de s’être lancé dans la police. Son père ne lui avait jamais expliqué qu’il devrait faire du baby-sitting pour des gamines à peine sorties du lycée qui parce qu’elles étaient douées en langue, se sont trouvées une âme de reporter. Esquissant un sourire ironique, il plongea ses yeux ébènes dans les prunelles d’eaux de la jeune femme.

    « - Tout dépend de ce que l’on chasse… Pour un mutant jugé peu dangereux, nous sommes en général dix. Aujourd’hui, nous avons affaire à un personnage plus…dangereux. Je vais donc diriger une vingtaine d’homme. »

    Le flic passa sa veste de cuir noir sans accorder un regard de plus à la jeun
    e femme. Si la demoiselle était courte sur pattes, elle était tout de même tout à fait capable de le suivre dans les couloirs bondés du bâtiment. Il éprouvait un plaisir sadique à l’idée de la voir se débattre aux milieux de ses collègues. Peut-être comprendrait-elle enfin ce que voulait dire se faire toute petite.

    « - Bon prenez vos affaires on y va maintenant. »
    ….
    Adrian était dans sa voiture de fonction. Grande et noire, elle sentait encore le cuir neuf. C’était un cadeau de la part de commissaire. De manière générale, son rôle était de se fondre parmi les autres véhicules de la ville. Mais Mc Farland était plus amoureux de son allure que de son efficacité.
    Il pianotait sur le tableau de bord en attendant qu’April le rejoigne. Il n’avait jamais été très patient et cette journaliste mettait ses nerfs à rude épreuve. Voilà exactement pourquoi il ne prenait pas la peine de trouver une femme. Avec elles, vous êtes condamné à demeurer à leur service et à attendre qu’elles veuillent bien se préoccuper de votre personne. Ce sont des êtres égoïstes et misanthropes qui ne savent pas faire autre chose que vous pourrir la vie.
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MessageSujet: Re: C'était un jour d'été # Adrian M.   C'était un jour d'été # Adrian M. I_icon_minitimeLun 21 Sep - 19:26


    « Tout dépend de ce que l’on chasse… Pour un mutant jugé peu dangereux, nous sommes en général dix. Aujourd’hui, nous avons affaire à un personnage plus…dangereux. Je vais donc diriger une vingtaine d’homme. »

    April notait vite. Très vite. Les sourcils arquès, les lèvres pincées, l'air concentré. Elle était loin de prêter attention au type qui commençait à s'agacer en face d'elle. Après tout, elle était en train de faire son travail, et elle l'empêchait pas de faire le sien. Elle était quand même à peu près certaine que Mme O'maley avait fait exprès de lui faire faire son stage en compagnie d'un mec aussi execrable. Cette vieille bourrique allait quand même pas lui faire croire qu'il était le seul à pouvoir la prendre, le couloir était grouillant de flics ! D'un geste vif, elle replaça sa mèche rebelle derrière son oreille, et releva son visage vers McFarland. Celui-ci la regardait d'un air critique. April soutaint son regard d'un air capricieux, avant que celui-ci reprenne la parole.

    « Bon, prenez vos affaires on y va maintenant. »

    La jeune femme hôcha la tête, un sourire sur les lèvres. Elle rangea son calpin et son stylo dans son sac, suivant de près le lieutenant, puis :

    « Et vous n'avez jamais eu de pro- » Un type avec une allure de titan la bouscula. April grogna, luttant contre l'envie de s'aggriper à la veste en cuir de Mr J'ai-La-Réponse-A-Tout qu'elle devrait suivre. S'il y avait bien autre chose que son arrogance qui se traduisait chez lui, c'était le soin particulier qui prenait à s'occuper de son allure. Et April devait avouer que c'était plutôt réussi. Mais c'était surement le mec le plus execrable qu'elle n'avait jamais rencontré, aussi elle le trouvait plus detestable que charismatique. Le temps de relever les yeux, le lieutenant n'était plus dans son champ de vision. Le coeur d'April s'affola dans sa poitrine. Alors ça, c'était le comble ! Entre les "pardons" et les "excusez-moi", elle essayait d'appercevoir la silhouette de Mc Farland.
    Lorsqu'elle retrouva les cage d'escalier après avoir demandé, les joues rouges, à une femme pressée où se trouvait le garage - après déduction, c'était le seul endroit où pouvait se trouver le flic - elle posa sa main sur la rampe et dévala les marche, la hanse de son sac en bandoulière frappant contre sa hanche. Poussant la lourde porte, elle s'engagea dans le sous sol, où était garées une dizaine de voiture. Une, en particulier, se démarquait des autres. April n'aurait su dire de quelle marque il s'agissait, mais elle était élégante. Et elle était à peu près sûre, d'après ce qu'elle avait remarqué de lui, que ce bijou appartenait au lieutenant. Et elle ne se trompa pas. S'assayant à ses côtés sur le siège de cuir, elle tourna son visage, l'air accusateur, vers lui.

    « Belle voiture.» dit elle calmement. Il aurait quand même pu l'attendre. Mais à quoi bon ? La politesse devait être une option dénigrée chez lui. « Où est-ce qu'on va ? » Elle, en revanche, on lui avait apprit à pratiquer son métier en même temps que l'amabilité.



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MessageSujet: Re: C'était un jour d'été # Adrian M.   C'était un jour d'été # Adrian M. I_icon_minitimeSam 24 Oct - 11:10

[ Un petit poste mais il faut que je réhabitue à RP =$]

Et vlan, un autre commentaire ! Cette petite chose avait la langue bien pendue et ne semblait pas s’en plaindre. Avait-elle quelqu’un dans sa vie ? Cette question lui traversa vaguement l’esprit. Si oui, Adrian enverrai des fleurs au malheureux élu. Il doutait qu’elle fut moins loquace avec l’être aimé. A peine avait-elle posé ses fesses moulées dans un 34 fillette qu’elle se remettait à jacasser. «  Ou est-ce qu’on va ? » Et merde, elle était pire qu’une gamine de cinq ans. Mc Farland s’attendait presque à ce que quelques minutes plus tard elle le supplie de l’envoyer faire un arrêt « pipi ». Les mains profondément serrées autour du volant, Adrian répondit d’une voix ennuyée.

« - Devant un immeuble de la cinquième. »

Un silence étrange s’imposa dans la voiture. Le grondement sourd du moteur devenait presque inaudible. Pour la première fois depuis leurs rencontre, Adrian décida de se montrer un peu plus supportable qu’à l’accoutumé. Arrivé à un feu rouge particulièrement lent, il se tendit et ôta sa veste en cuire pour la poser sur le siège arrière. Puis les yeux perdu devant lui, il demanda à la petite rousse.

« Vous voulez que je mettes la radio? »

Ok, ok, on ne peut pas dire que Mc Farland est fait un grand pas vers l’amabilité. Mais il espérait que la jeune femme s’en contenterai. Un frisson parcouru de part en part le corps du flic, il alluma le chauffage. Un souffle chaud caressa doucement son visage, faisant au passage virevolter les mèches du cheveux qui lui barraient le visage.
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MessageSujet: Re: C'était un jour d'été # Adrian M.   C'était un jour d'été # Adrian M. I_icon_minitimeMer 11 Nov - 2:22

De toute sa vie, April n'avait jamais été aussi mal à l'aise avec quelqu'un. Peut-être aurait-elle même préférée revivre cent fois sa chute dans l'escalier du lycée devant Deny Petterson. L'espace d'un court instant, elle se demanda s'il ne valait mieux pas lui demander de s'arrêter, aussi repartirait-elle dar dar à la fac donner son stage à moins idiot qu'elle. Parce qu'il fallait être carrément cinglée pour s'intéresser plus au minois du méchant policier cruel et nonchalant qu'à un cas de Mutants suicidaires désireux de montrer à la population son mécontentement, provoquant ainsi directement les forces de polices. Ouais. Fallait être complètement dingue. Le classeur qu'elle avait emmené contenait deux feuilles uniques et un calepin. L'une était vierge, l'autre gribouillée d'un listing de questions qu'April avait rédigé la veille devant l'interview d'un physicien sur une chaîne câblée. Mais, maintenant que la jeune femme parcourait les lignes des yeux, tout cela lui semblait vague, inutile et inapproprié à la situation. Elle ne se souvenait plus sur quel genre de flic elle s'était imaginée tomber, mais c'était surement pas un type du genre de McFarland.
Écrivant les réponses brèves du lieutenant, April releva la tête, fixant l'homme quelques secondes. La cinquième, c'était bien à Manhattan. Avec plus de vigueur que les fois précédentes, la jeune femme écrivait sur son carnet, notant tout ce qu'elle pouvait.
A peine eut-elle terminé d'écrire qu'un silence pesant embauma l'atmosphère. Laps de temps pendant lequel la jeune femme prit le temps de savourer l'odeur de cuir encore fraiche. L'effluve lui rappelait vaguement les manteaux que la tribu indienne lui avait offert lorsqu'elle était encore à Hooper Bay en Alaska. Seul le ronronnement brisait le souvenir. Elle avait fermé les yeux.

Sursautant légèrement lorsqu'elle sentit un mouvement à côté d'elle, April regarda le policier enlever sa veste. Puis mettre le chauffage. Quel drôle de paradoxe.
« Eh bien...» Léger coup d'oeil en coin. Lorsque ses cheveux n'étaient pas impeccablement plaqué, il était véritablement...
Après réflexion, April s'étonna de la presque amabilité du conducteur.
« D'accord» Elle baissa les yeux sur ses mains, tripotant son jean avec nervosité. Mettre la radio, c'était pas forcément le meilleurs trucs lorsqu'on avait tout un tas de questions à poser. Mais considérant la demande comme un élan vers elle, April se tût. Pas pour longtemps.

« Vous avez été combien de fois sur le terrain ? Et combien de Mutants avez vous arrêtez ? Je suppose que vous ne pratiquez pas vous même les interrogatoires ? Et, avez-vous le moindre contacte avec Rothchild ? Leurs activités sont très liées aux vôtres, je me trompe ?»

Ce n'est qu'après avoir gribouiller la pléthore de questions sur son calepin qu'April reconnu être véritablement barbante. Elle ne s'étonnerait même pas s'il la virait à coup de pieds dans le derrière. Auquel cas elle le poursuivrait en justice. Ça pour sûr.

« Désolée. » continua t-elle. « C'est que, nous n'avons pas beaucoup de temps.»
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Adrian J. Mc Farland
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MessageSujet: Re: C'était un jour d'été # Adrian M.   C'était un jour d'été # Adrian M. I_icon_minitimeVen 13 Nov - 20:27

La jeune femme avait accepté avec une certaine réserve. Adrian avait appris à décrypter les réactions de ses interlocuteurs sur les bancs de l'école de police. Il s'était très vite habitué à sonder le son des voix et les regards fuyant. Elle était génée, il n'en doutait pas une seconde. Adrian retient une remarque désobligeante et mit la radio en sourdine. Une musique légère envahit la luxeuse voiture. Mc Farland trouvait étrange de voir la jeune femme aussi timide et silencieuse. C'est presque avec soulagement qu'il l'entendit se lancer dans un flot de question.

" Et bien, vous ne vous êtes pas tromper d'orientation. dit-il avec un sourire qui ne lui était pas familier. Bon alors, par ou commencer... Je ne peux pas vous dire le nombres de fois où j'ai été envoyé sur le terrain...Je suis très jeune pour mon grade mais je l'ai gagné à la sueur de mon front. Je dirai deux ou trois centaines. Tu dépends ce que vous appelez comme ' experience de terrain'. J'ai arrêté de nombreux mutants, je dirai une cinquantaine. Depuis quelques années, je suis principalement attaché à ce genre de mission. Je suis pour mes supérieurs une garantie fiable que je ne fasse pas capotter l'affaire."

Pendant quelques secondes, il s'humecta les lèvres. Il n'était pas question qu'il parle de son frère devant la jeune journaliste. Personne ne devait savoir. Après un sourire géné,il continua.

"- Je pratique moi-même les interrogatoires. Etre flic n'est pas seulement poursuivre les méchants et les enfermer dans derrière des barreaux crasseux. Je ne suis pas de ces flics qui bossent le stricts minimum en attendant leurs pensions à la fin du mois. Je suis flics parce que j'aime me mettre dans la tête de ceux que j'arrête. Je connais sur le bout des doigts chaque dossier de chaque personne incarcérée par mes soins. C'est comme si je faisais parti d'eux. Personne n'est mieux placé que moi pour les faire avouer. Quand a Rothchild, je n'ai pas vraiment de contact avec ses dirigeants. Le plus souvent, je viens j'interroge puis je pars. Les flics de l'hosto n'ont pas vraiment envi de nous fréquenter. C'est deux mondes différents. Et je ne suis pas habilité pour vous parler de leur activité. Si vous voulez d'autres infos, il vous faudra demander un autre stage... Bon maintenant, vous etes sage, vous restez ici pendant que je rejoinds mes collègues. Pas question que vous sortiez votre nez de cette voiture. Je ne sais pas encore à quoi nous avons affaire"

Sur ce, Adrian quitta le véhicule et rejoind ses collègues. Visiblement notre mutant n'était pas seul depuis quelques minutes. Deux ou trois de ses 'copains' avaient décidé de lui preter main forte. Les forces de l'ordre avaient tenté de créer un lien de communication avec les fugitifs mais ils ne semblaient pas pret à écouter l'équipe. Mc Farland s'appretait à entrer de force dans la baraque miteuse quand une détonnation déchira l'espace. En un quart de seconde, Adrian fut plaqué au sol par une violent douleur. Un liquide chaud coulait le long de ses épaules. Un cri de douleur s'échappa de ses lèvres, un rituc de souffrance se peint sur son visage. L'officier à ses cotés riposta et le flic put entendre le bruit mat d'un corps tombant au loin. Mc Farland conclu qu'ils avaient touché le mutant...
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