The Sad Street Of New York
Bonjour à toi.

La chasse à l'Homme vient de commencer dans New-York. Il s'agit maintenant de survivre. Mutants ou Humains, la question est de savoir si on sera le prédateur ou la proie. Bienvenue sur The Sad Street of New-York.
L'équipe du staff te souhaite une excellente visite et t'invite ( te supplie en fait Wink ) de nous rejoindre.
Un mininum de 10 lignes est demandé. On privilégie la qualité à la quantité.
Nous t'attendons avec impatience parmi les buildings new-yorkais.

Les Administrateurs.
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 Blanc et noir # Dayna E.

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William J. Layers
    The day before the day, throw me

William J. Layers


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MessageSujet: Blanc et noir # Dayna E.   Blanc et noir # Dayna E. I_icon_minitimeVen 13 Nov - 22:26

L'hôpital avait toujours été bondé. Pour les patients, il était question d'un petit quelque chose qui clochait. Une angine trainante, des tremblements réguliers, de la fièvre. Parfois, c'était simplement un kyste qui les embêtait. Un truc bénin pour la plus part. Ils pensaient repartir bientôt, et restait pourtant parce que leur malheureux corps étranger se révélait être une tumeur. Ça les inquiétaient, bien entendu, de savoir qu'il était possible qu'ils y restent. Les médecins et les chirurgiens n'étaient sur le même échelons qu'eux. Ils étaient plus haut, étaient capables de contrer la mort. Ça faisait sans doute d'eux des sortes de démiurges. Et William ravivait l'image avec un certain orgueil. C'était un homme affectueux, mais il avait l'habitude de prendre une certaine distance avec ses patients. Ça lui permettait d'avoir plus de recul dans les décisions qu'il prenait lorsqu'il avait leur vie entre ses mains lors d'une opération. Il était aussi connu pour être un battant. Le docteur Layers ne se laissait pas marcher sur les pieds. Jamais. C'était inconcevable,

Depuis le virus, les choses allaient de plus en plus vite. Les carnets étaient noirs, griffonnés des noms des patients dont il s'occupait. Les urgences étaient saturées d'ambulances qui ne cessaient d'aller et venir. William avait vu des trauma important au cours de sa carrière, mais les blessures par Mutants étaient les plus impressionnantes. Jamais il n'avait pensé avoir la nausée devant ce qu'il voyait parfois. Ses nuits n'existaient plus. Il vivait sur le pouce.

Samedi 14 Novembre; 3h30


"Docteur Layers.." La lumière s'alluma, néon vif et aveuglant. William se redressa, le regard vague.
"Nous vous avons bipé il y a cinq minutes. Madame Wilson a convulsé. Le docteur Finley a diagnostiqué une méningite."

William se frotta la joue. A ce moment même il aurait franchement désiré quelques heures de sommeil en plus. Ce n'était pas trop demandé, une nuit bien à lui. Il ne comptait plus les nuits de garde qu'il venait d'aligner. Soupirant, il s'extirpa de la couverture, passa une main dans ses cheveux histoire de redresser sa tignasse. C'était comme s'il ne s'était jamais endormi. Cillant par la lumière crue du couloir, il attrapa sa blouse, jeta un coup d'oeil à son bippeur et passa devant l'interne qui lui emboita le pas aussitôt.
Pas la peine de demander dans quel bloc la patiente était, ils avaient programmé une intervention quelques heures plutôt. Mais pas pour une méningite. Merde, non, pas pour une telle complication.

Samedi 14 Novembre; 9h32


"J'ai sauvé la vie d'un patient, aujourd'hui, Stewart." psalmodia William avec un sourire charmeur.
"Par conséquent, j'ai la priorité sur la transplantation cardiaque tout à l'heure. Désolé, c'est moi qui serait sur ce cas."



Il tapota le rebord de l'établie de son stylo, puis récupéra les dossiers que l'infirmière lui tendit.
" Tu l'as sauvé parce que t'étais assuré par Wood, c'est pas comme si t'avais pratiqué en solo."
William se retourna vers la femme avec un air triomphant et goguenard, avant de tourner les talons. Il n'avait même pas fait trois pas qu'il se retrouvait nez à nez avec... une rousse. Sans doute la plus canon de New-York, d'ailleurs.
"Tiens. Dayna Evenson. Que me vaut ce plaisir ?".
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Dayna Evenson
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Dayna Evenson


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MessageSujet: Re: Blanc et noir # Dayna E.   Blanc et noir # Dayna E. I_icon_minitimeVen 13 Nov - 23:54

  • Dans l’ombre de ma salle d’autopsie je m’apprête à commencer un tête à avec un homme de corpulence moyenne allongé sur la longue table d’acier. Une fine serviette sur la taille, il trônait nu sous la lumière blafarde. Ma peau laiteuse et mes cheveux roux semblaient être les seules touchent de couleur dans la froideur de la morgue. Bien souvent on me demandait si je ne regrettais pas un peu ce métier fastidieux. Et toujours je m’empressais de répondre qu’il n’y avait rien de plus beau et de plus gratifiant d’avoir son mot à dire après le passage de la faucheuse. Les autres médecins passent leur existence à se battre contre la mort, le légiste lui passe son chemin main dans la main avec la belle. Mon métier était une partie de moi. Sans lui je ne serai qu’une femme médiocre au métier reconnu mais n’ayant aucun intérêt pour moi. Je me souviens encore de mes jeunes années en faculté de médecine. Tous ses étudiants qui voulaient repousser les limites de la mort alors que moi je ne cherchais qu’à la décrypter. Je passais pour un être étrange incompréhensible et morbide mais même si je souffrais au plus profond de mon être j’avais le sentiment que le repos de mon âme m‘attendait les bras ouvert derrière ses portes sombres et peu accueillante.
    Avec la douceur et la minutie du violoniste, je commençais la première incision en « Y ». La chaire céda sous le scalpel comme du beurre sous un couteau. Beaucoup des étudiants que j’avais eu à former avait lâché la spécialité dès cet instant. Il m’arrivait de rattraper certain d’entre eux sur le carrelage immaculé. D’accord, le métier de légiste était dur mais il n’y a aucun mérite à choisir la voie facile. Les séries TV n’ayant pas aider à coller l’étiquette idyllique d’un métier sans grosse fatigue et pleine de rebondissement et d’amourette à l’eau de rose, beaucoup de mes étudiants tombaient de haut en tombant sur de vrai cadavre à l’histoire aussi sordide que peu l’être la vie. Je ne suis pas assez dingue pour leur confier une enquête telle que la mort d’un mutant. D’ailleurs, mon nouveau « patient » juché sur la table avait subit un sort peu enviable. Lors d’une querelle avec un civil, ce dernier s’était pris une balle entre les deux yeux. Peu enviable comme sort. Si j’avais un avis assez tranché sur les mutants, le serment d’Hippocrate qui j’avais juré de suivre jusqu’à la fin de ma carrière m’obligeait de dépasser mes préjugés et de considérer les mutants comme des victimes comme les autres. Après tout, si j’arrivais à autopsier un tueur d’enfant ou un homme violent, il n’y avait pas de raison que je recule devant un mutant qui d’après son dossier n’avait pas l’air très hostile à la race humaine. Mon boulot n’était pas de jurer mais de trouver qui avait bien pu l’envoyer dans le royaume d’Hadès avant son heure.
    Aucun indice ne semblait avoir été laissé par le meurtrier. Hormis le trou béant qui ornait son front. La balle était des plus banales, un 9mm balle chemisée, tire à bout touchant qui me laissait penser à une exécution. Je me surpris à fixer le visage du mort pendant de longues minutes. Il avait l’air si paisible. La mort était-elle vraiment l’état suprême de la plénitude ? J’aimerai bien le savoir. Je me rendis soudain compte que je ne connaissais rien sur cet homme. Je ne connaissais même pas son pouvoir. Les analyses de sangs avaient démontré sa mutation génétique mais rien n’indiquait une quelconque différence avec l’humain lambda. Mes mains gantées de latex empoignèrent le scanner IRM. Si son sang ne pouvait rien nous apprendre de lui, j’espérai que ses organes internes serraient plus bavards. Le bruit de la machine déchira le silence que j’imposais en ces lieux. Beaucoup de mes collègues appréciaient travailler sur un fond de Mozart ou de Armstrong personnellement, j’estimais que nous ne devions pas déranger une fois de plus la paix et le repos des défunts. La morgue n’était pas un lieu de plaisir mais un lieu de recueillement, au même titre qu’un cimetière. Il n’était pas question que j’accepte que mon antre se transforme en boite de nuit ou la cacophonie régnerait en maîtresse. D’accord, j’étais peut-être stricte et vieux jeu mais en temps que chef du service de médecine légale de New York, j’avais quand même le droit d’imposer certain de mes opinions. Et tous se pliaient à mes ordres sans trop rechigner. Soudain, le scanner émit un bruit sourd. Je portais mon regard vert sur l’écran. J’avais devant moi l’imagerie de son tibia. Une longue tige de fer surplombait l’os. A certains endroit elle avait presque était recouverte. Ce qui me laissais penser que la blessure n’était pas récente. Avec un peu de chance, le numéro de série de la tige serait encore visible. Après incision et extraction du tibia, je pus lire les lettre JEN080219. Bingo ! J’avais le nom du chirurgien et la date d’implantation de la tige orthopédique. Excitée, je pianotais sur mon clavier d’ordinateur impatiente de connaître le nom de mon inconnu. Manque de chance je tombais sur un fichier gouvernemental de Rothchild. Je n’arrivais pas à y avoir accès ce qui induisait que la fracture ouverte ne devait pas être du à un accident de vélo… Tant pis, je devais trouver un autre élément. Après avoir écarté les cotes, j’aperçu enfin ce qu’il me fallait. Son cœur autrefois palpitant pourtant les stigmates d’une ancienne opération chirurgicale. Visiblement, mon inconnu avait eu besoin d’un pontage artériel assez conséquent ce qui était assez rare chez un trentenaire de corpulence moyenne. En un dixième de seconde, je suis instantanément qui pourrait me donner le dossier médical de mon mutant. Après avoir photocopier un cliché de son visage ainsi qu’un de son cœur je remis mon ‘ami’ dans l’un des cent-soixante-quinze frigos qui ornent les murs de la morgue. Le clefs dans la serrure émirent un crissement sourd, me voilà en route pour retrouver un vieil ami.
    Dehors, les feuilles d’automne faisaient une danse païenne dans les squares et les rues fraîchement déblayées. Je n’avais pas pris ma voiture, préférant m’aérer après une longue après-midi confinée dans un sous-sol. Le soleil illuminait ma peau d’albâtre. Je fermais les yeux respirant amplement. Au coin d’une rue, un homme me fit un clin d’œil, je lui souris en passant que New York était une ville de malade. Portée par ma curiosité, je laissais mes pas me porter à grandes enjambées jusqu’au parking de l’hôpital de New York. Angel of Mercy était un bâtiment sublime datant si je me souviens bien des années 1980. Fraîchement rénové, il semblait pourtant flambant neuf. Devant les murs blanchis à la chaux, de belles voitures luxueuses étaient alignés comme des condamnés devant un poteau d’exécution. Il faut avouer qu’avec mon 4x4 boueux je ne risquai pas de rivaliser avec mes confrères. Après un vif coup d’œil, je repérai la place de parking de Layers était occupée par une belle Laguna noire. Magnifique, le tombeur de la fac n’était pas en congé. Je connaissais ce type depuis les bans de la faculté de médecine. J’étais plus âgées que lui de 3 ans mais cela ne m’empêchais pas de connaître le nom de ce bellâtre cardiologue de profession. S’il existait une personne capable de me donner le nom de mon mutant, il s’agissait bien de William. J’avais travaillé plusieurs fois avec lui sur différentes affaires. Une sympathique basique s’était tissé entre nous. Je ne l’aimais pas assez pour l’inviter à boire un verre mais assez pour lui faire un signe de tête dans la rue. William Layers avait tout ce que je détestais chez un chirurgien, cette impression constante d’être l’égal de dieu. Dans l’ascenseur, les effluves aseptisées commencèrent à me prendre à la gorge. L’ascenseur bipa au sixième étage et les portes de bois polis s’ouvrirent. Dehors, la cohue m’attendait. Des infirmières et autres blouses blanches pullulaient dans le petit couloir de cardiologie. Je tentais de me faire une place dans l’espoir d’atteindre l’accueil avait la fin de mon service. Alors qu’un chemin s’offrait à moi, je tombais nez à nez avec de grands yeux clairs et une tignasse brune. A son sourire goguenard et sa prestance hautaine, je ne pu m’empêcher de sourire.

    « Figure toi, que j’ai besoin de toi. La dernière fois que tu as pratiqué un double pontage sur un muté de trente ans c’était quand et surtout c’était sur qui. Me balance pas le refrain du secret profession, le patient est dans un de mes frigo et j’aimerai avoir au moins l’adresse de la famille pour pouvoir leur annoncer sa mort. »

    J’étais légèrement plus petite que lui mais j’essayais de paraître plus imposante. La vie était un rapport de force constant et dans ce domaine, la médecine tenait une bonne place dans le rang des belliqueuses.
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