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 Une cible dans le dos ...[Dayna]

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Benjamin Brolin

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MessageSujet: Une cible dans le dos ...[Dayna]   Une cible dans le dos ...[Dayna] I_icon_minitimeSam 31 Oct - 0:16

Une cible dans le dos ...[Dayna] 000apafg

    Bon sang mais quelle journée. Comme tous les matins, Ben s'était levé la tâte lourde et l'esprit embrumé par l'alcool. Le soleil n'était encore levé que les rues étaient déjà envahis par les klaxons de taxi et autres bandes de merdeux qui ne dorment jamais. Comme toujours, le flic était d'humeur maussade. Il détestait être réveillé aussi tôt par son téléphone. C'était au bout du fil son nouveau coéquipier. A cause de son mauvais caractère, Brolin changeait fréquemment de collègue, en fait, il était devenu le bizuteur des nouvelles recrues. Il n'hésitait pas à leur en faire voir de toutes les couleurs et était en partie reconnu pour ça dans la police.

    *Quel merdeux est suffisamment suicidaire pour me réveiller aussi tôt ! Lui fera pas longtemps !*

    D'une voix rauque, il répondit à l'appel. C'était leur premier jour ensemble et Brolin était déjà en retard pour prendre son service. Ne le voyant pas arrivé, son coéquipier était déjà partit en voiture le chercher, dans l'espoir qu'il répondrait. Et lorsque le policier lui expliqua la raison de sa venue ici, Brolin raccrocha sans un mot. Il avait bien l'attention de laisser mariner ce merdeux. Il prit donc son temps avant de se lever, s'étirant paresseusement. Puis il se leva finalement, marcha jusqu'à la salle de bain pour se passer un peu d'eau sur le visage. Il resta quelques courte seconde à s'observer dans le miroir. Il y vit un homme à la barbe mal taillée, ce qui le vieillissait terriblement, un homme au regard alcoolisé par les litres bu dans la soirée. Il vit un torse large dont l'épaule portait les stigmates d'une profonde balafre. Il n'avait pas pris de se changé et s'était endormis en jeans, torse nue, la veille. Il pris soin de se laver un peu le torse et sortit quand ce fut fait. Un frappa alors énergiquement à la porte. Sachant plus ou moins de l'identité de la personne, il pris soin d'aller ouvrir le plus lentement possible. La porte s'ouvrit sur un policier en uniforme, jeune, le visage fins, les yeux enfoncés et le regard brillant d'envie.

    -Mr Brolin ! On aurait du commencer la tournée il y a deux heures !

    Ben fronça les sourcils.

    -M'appelle pas Monsieur, l'avorton !
    -Mais ... !

    Mais Brolin avait déjà claqué la porte. Il ne ressortit qu'une trentaine de minutes après, habillé du même jean mais avec une chemise clair et son blouson de cuir brun par dessus. Le jeune policier se retint de toute remarque, surtout au regard fusillant de Ben. Il partirent silencieusement.

    [...]

    La voiture longeait les bâtiments. Les deux policiers demeuraient silencieux, Brolin occupé à fumer sa cigarette au bord de la fenêtre. L'autre conduisait. Seul le bruit de la radio rompait le silence. Entre deux bouffés, Brolin décida de s'adresser au bleu qui l'accompagnait, le faisant sursauter.

    -Comment tu t'appelles déjà, l'avorton?
    - Eliot, Eliot Cox...
    - Ok, appelles-moi Ben...

    Ce n'était pas grand chose, mais c'était suffisant pour qu'Eliot se sente moins à cran. En fait, il ne se sentait pas très à l'aise avec ce coéquipier et espérait qu'il ne l'aurait pas longtemps. D'un autre côté, il était très excité à l'idée d'apprendre auprès de lui, dont il savait comme tous qu'il avait été inspecteur et formé par le FBI. Enfin, beaucoup parle de rumeur, mais Cox avait espéré que ce soit vrai. Il n'en était plus aussi certains à le voir. Il hésita et se lança.

    -Vous avez vraiment travailler au FBI, Ben ?
    -Me vouvoies pas !

    Brolin s'enfonça dans le siège, observant sans penser les gens défiler sur les trottoirs. Pourquoi cet avorton lui demandait ça ? Ils sont décidément tous les même. Et l'ex-inspecteur n'aimait pas repenser à cette partie de sa vie, comme si ce fut une vie antérieur, n'ayant plus rien à voir avec lui.


    -Le FBI m'intéresse pas ...
    -...mais vous y avez été formé ? le coupa-t-il
    - Je sais pas ce que tu veux exactement mais moi j'ai la dalle et...

    Sans crier garde, une camionnette sombre venait de se rabattre sur l'avant de la voiture et s''accrocha au capot qu'elle écrasa. Les deux véhicules glissèrent sur plusieurs mètres avant de se stopper violemment contre le mur d'un immeuble. Les vitres explosèrent. Brolin était tombé inconscient une demi-seconde lors de l'impact, comme si son esprit eut voulu amortir le coup. Il nota qu'il saignait au niveau d'une arcade mais n'avait rien. Son acolyte aussi allait bien, quoiqu'un peu sonné.

    -Faut pas qu'on reste là !

    Sa portière était coincé, il devait se glisser hors de la voiture côté conducteur. Cox ouvrit et descendit d'un pas maladroit. Un homme sorti de la cammionette, habillé de noir et surtout, armé d'une arme à rafale. Il fit feu. Brolin n'était pas sortit du véhicule, il était allongé sur les deux siège tendit que les balles sifflaient au dessus de lui. Cox n'eut pas cette chance et malgré le gilet par balle réglementaire, il fut fauché dans le bras et le côté du cou. Brolin se saisit de la radio pour appeler des secours au plus vite. Des crissement de pneu l'interrompirent. La camionnnette secoua la voiture et commença à reculer sur le capot.

    *C'est pas une camionnette mais un 4*4 qu'il a cet enfoiré !*


    Il lui fallut agir vite ou bientôt il serrait sous les roue de la camionnette. Brolin parvint à s'extirper par la force de bras et tomba sur le bitume où il put se tourner sur une épaule et tirer en direction du conducteur de la camionnette dont le vitrage explosa. Celui-ci tira quelques balles en direction du policier avant de s'enfuir rapidement. La camionnette disparut en coin de rue.

    Il s'en était fallut de peu, mais cela aurait été très différent si ses réflexes n'avait pas été tâché par l'alcool et le manque de sommeil. Il aurait été plus vigilant à l'approche du camion. Il commença à se maudire mais oublia vite de terminer. Il s'approcha d'un pas maladroit vers l'agent Cox. Celui-ci saignait et le sang lui débordait de la bouche.


    -Je te donne pas la permission de claquer ! Avorton !

    Il ne s'éloigna que quelques instants pour demander du secours à la radio. L'ambulance fit au plus vite, d'autres policiers arrivèrent rapidement. Cox fut emmener d'urgence. Brolin était adossé contre le mur. Ses avant bras étaient couverte de coupures de verre, il s'était jeté sur les morceaux en sortant de la voiture mais refusait que les ambulancier le soigne pour laisser la priorité à Cox.

    -Bon sang Brolin ! Mais qu'es-ce que vous foutiez ici ? C'est pas votre zone d'affectation ?

    Le chef était hors-de lui, se doutant de la raison de leur présence dans le Bronx.


    - Vous n'aviez qu'à vous mettre une cible dans le dos tant que vous y étiez ! Il auraient eut moins de mal à vous descendre !!

    Mais Brolin ignorait les remontrance, préférant poser son regard sur la carcasse de la voiture, laissant son chef s'époumoner en vain. Quand se dernier eut fini, il se retourna avant de lancer :

    -Je rentre au poste

    Sur ce, l'un des policier l'y remmena. Brolin traversa silencieusement le hall et alla se poser dans une salle vide. Il retroussa ses manche que le son sang empourprait et observa les longues coupures de verre. Elle saignait encore, mais il décida d'ignorer les picotements, cherchant à en faire une inutile leçon pour la prochaine fois. Au lieu de ça, il sortit une nouvelle cigarette qu'il alluma, sachant pertinemment que c'était interdit dans les lieux. Il pencha la tête en arrière, pris de léger vertige et se vida lentement l'esprit, sans s'attendre à l'arrivée de quiconque ...
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Dayna Evenson
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MessageSujet: Re: Une cible dans le dos ...[Dayna]   Une cible dans le dos ...[Dayna] I_icon_minitimeDim 1 Nov - 13:59

J'étais assise face à un des vieux ordinateurs du commissariat. Autour de moi baignait une odeur dérangeante de fumée et de sueur. La police de New York ne pouvait guère se venter d’avoir les locaux les plus salubres du pays et pourtant chacune de mes inspirations me brûlaient la gorge. C’était presque incroyable que je ne suffoque pas au bout de deux heures. Mes doigts virevoltaient sur le clavier tandis que je partais à la recherche d’une vieille affaire. Dans l’onglet recherche je tapais fébrilement: AFFAIRE KYLE EVENSON.
Après quelques minutes d’attente, le fichier s’ouvrit enfin. Je le parcouru brièvement avant de lancer l’impression et de glisser les feuilles dans mon sac à main. Avant de fermer la session, une idée me survint. J’ouvris une nouvelle fois le fichier des affaires classées et tapa: JOSHUA O’BRIEN.
Un long dossier s’ouvrit avec de nombreuses annotations. Je ne pris pas le temps et le lire car j’entendais déjà des pas dans le couloirs derrière moi. J’imprimai et ferma l’ordinateur manuellement. Je ne savais pas ce que je faisais mais quelque chose me criait que je franchissais les fines limites de mes fonctions. Tant pis, c’est trop tard maintenant.
Je sortis de ma cachette encore plus abattue que lorsque j’y étais entrée. Les effluves des cellules crasseuses et humides me tirèrent une grimace dégoûtée. La plupart d’entre elles étaient occupées. Entre les drogués et les prostituées, tout le gratin de New York semblait s’être donné rendez-vous dans ces lieux. Soudain un détail attira mon regard. Une goutte de sang, ronde et pourpre éclaboussait le marbre d’un blanc albâtre. Non loin d’elle, un mètre ou deux, une autre commençait à coaguler. Je suivis les trace. Elle me menèrent jusqu’à une pièce dont s’échappait des relents de cigarette. Je restais perplexe quelques secondes avant de poser ma main sur la poignée. Ma peau halée entrèrent en contact avec un liquide poisseux. Génial ! La poignée était tachée de sang elle aussi.
La porte en pivotant sur ses gonds émit un crissement horrible. Je fronçait les sourcils. Mon visage se tendit un peu lorsque je reconnu le blesser. Assis sur une table, Benjamin Brolin se tenait à quelques mètres de moi. La manche de sa chemise claire était tachée d’ hémoglobine. Une belle entaille lardait sa peau claire. Je suivais le chemin des gouttes avant de lever les yeux aux ciels. Ce type n’en perdait pas une.
Alors qu’il rejetait sa tête en arrière, laissant sa cigarette rejeter ses veloutes de nicotine et autres substances strictement interdite dans un commissariat, je me décidais à lui faire remarquer ma présence.

«  La dernière fois que tu as lu le règlement c’était quand ? Dis-je moqueuse, je fis un signe de tête vers l’entaille de son bras.  « Tu as de la chance d’être encore debout, tu es à deux doigts de l’anémie. »

M’approchant de lui, je posais mon sac sur une table branlante. De près, la blessure me paraissait encore plus sérieuse. Je ne lui posais même pas la question sur le comment de cette plaie me doutant que ce ne devait pas être très glorieux. Mon regard parcouru la pièce dans son ensemble. Au fond, fixée contre le mur décrépi, se tenait une petite armoire à pharmacie, elle ferrait l’affaire. Mes talons rompirent le silence ambiant. Je sortie la trousse de premier secours. Il n’y avait pas grand chose mais je devais m’en contenter. Ben n’accepterait jamais que je l’amène dans un hôpital.

«  Tu t’es pas raté… »
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Benjamin Brolin

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MessageSujet: Re: Une cible dans le dos ...[Dayna]   Une cible dans le dos ...[Dayna] I_icon_minitimeDim 1 Nov - 20:14

    Ben soupira silencieusement en entendant sa voix. Lui qui pensait rester seul à se recueillir. Il fit claquer sa langue avant de redresser la tête vers la jeune femme. Dayna Evenson. Il songea amèrement qu'il aurait put tomber sur pire, comme un supérieur qui se serait fait un malin plaisir à vouloir de descendre. Encore. Brolin laissa échapper un long souffle de fumée pâle avant d'afficher un sourire narquois.

    -Le règlement ? Je croyais que c'était un mythe. Il existe vraiment un bouquin de 500 pages ici où il y a écrit Règlement ?

    Sa question n'appelait évidemment aucune réponse et débordait d'ironie amusée. Plusieurs années avant, il avait du le connaitre par coeur. Aujourd'hui, il ne s'en souvenait pour le simple plaisir de faire l'inverse de ce qu'on pouvait y lire. Il leva ensuite son bras pour observer vaguement l'entaille qui déchirait sa peau. Il tira une nouvelle bouffé de nicotine en relevant les yeux vers Dayna.

    -L'anémie ? Qu'es-ce que c'est que cette connerie encore ! Remarque, si je dois clapser, autant que je la fasse ici, ça fera chier le grand manitou !

    Il l'observa ensuite faire, sans bouger, continuant à tirer sur sa cigarette pour finalement l'écraser sur la table à côté de lui, se moquant bien de dégrader le matériel déjà en état laborieux.


    -Ouais, ces fils de putes non plus nous on pas raté.

    Il soupira alors, baissant les yeux. Il était responsable de ce qui était arrivé et malgré ce brin de culpabilité, il n'arrivait à s'en vouloir. En fait, il n'arriverait pas à s'en vouloir tant que son nouveau coéquipier ne serait pas décédé. Mais Ben était confiant. Cox s'en sortirait, et toute cette histoire ne lui servirait pas de leçon. Comme toujours. Il attendrait le fameux coup de téléphone et n'irait jamais mettre les pieds à l'hôpital, n'aimant guère les lieux, et ne voulant pas de nouveau supporter les reprocher. Oh, ces dernières ne l'affectent pas vraiment, c'est juste très chiant.

    -Putain, quelle merde !

    Il releva les yeux vers Dayna. Cox n'avait pas à aller le chercher chez lui, dans le Bronx. Il aurait dut attendre, comme tous devaient le faire ! Non, cet espèce de crétins encore gavé par le règlement avait surement eut peur d'être blâmer de ne pas pouvoir partir sans son coéquipier et avait donc décider d'aller le chercher chez lui. Sale Avorton !

    -Il me refile continuellement des bleus ! Il devraient savoir que j'en veux pas !

    Ben les fait chier, et ses chefs le lui rendent bien.

    -Qu'es-ce que je fous là, je me le demande !
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MessageSujet: Re: Une cible dans le dos ...[Dayna]   Une cible dans le dos ...[Dayna] I_icon_minitimeSam 7 Nov - 2:12

Je l'écoutais pester avec un sourire aux lèvres. Dans le genre râleur, Benjamin était un chef. La main sur son épaule indemne, je lui lançais un regard faussement ennuyé.

" C'est bon ? T'as finis de te plaindre ? Il y a bien pire que toi dans ce poste de police. Crois moi. On a tous nos petits problèmes. Le tien c'est le côté sociopathe que tu traines depuis que tu as appris à parler. Même moi je suis plus aimable et pourtant il faut y aller pour me battre à ce jeu. Alors tu respires et tu te détends. Au fait, fais gaffe c'est de l'alcool à 90°"

Sur ce je posais la compresse humide squr son épaule meurtrit. Là, il avait une bonne raison de crier. Je reculais d'un pas pour éviter les éclats de colère de mon collègue. Le connaissant, j'allais avoir le droit à une volée de jurons dans toutes les langues possibles. C'était une habitude chez ce flic aux allures de maffieux. Plus irrespectueux tu meurs. Etonnant que le patron ne lui ai j'amais fait remarqué. Ou bien s'il l'a fait Ben ne la visiblement pas écouter.
Avec un petit sourire je continuais ma petite conversation. J'étais d'humeur taquine aujourd'hui. Et puis, un peu d'action ne me ferrais pas de mal, la morgue se vidait peu à peu et je n'avais plus rien à faire de mes journées. Et embetter Ben était un de mes nouveaux passe temps.

" T'as jamais été bleu toi ?" dis-je en riant. Cette aversion pour les nouvelles recrues prenaient des proportions étranges chez mon ami. Les pauvres, n'osaient même plus lui adresser la parole de peur que ce dernier ne les mettent en pièce. Il était devenu le teigneux du commissariat. Le dragon que personne n'osait contre dire de peur que ce dernier ne s'enflamme. C'était assez drôle à voir.
En tant que légiste, la vue du sang ne me dérangeais pas. Mais aujourd'hui une sensation étrange monta en moi. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre ce qui allait se passer. Décidement, la vie était tout sauf clémente avec ma pauvre personne.

" Excuse moi"

Je sortis de la pièce me dirigeant vers les toilettes des femmes qui par chance étaient à deux ou trois mètres. Je detestais les nausées. Surtout lorsque celle-ci me survenaient en plein boulot. Lorsque je reviens dans la pièce je pris soin de faire comme-ci de rien n'étais.
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MessageSujet: Re: Une cible dans le dos ...[Dayna]   Une cible dans le dos ...[Dayna] I_icon_minitimeSam 7 Nov - 3:19

Benjamin continuait à marmonner quelques paroles incompréhensibles et fut interrompu par Dayna. Elle arborait cette répartie habituelle qui lui plaisait finalement et qui faisait qu'il la respectait plus qu'un autre. Il l'observa en fronçant les sourcils, sans aucune animosité mais en conservant son air grognon. Finalement, il étira un discret sourire amusé en coin. Cela ne l'empêchait pas d'être toujours aussi renfrogné contre les évènements du matin. Finalement, elle le prévint qu'elle allait utiliser de l'alcool à 90°. Il serra d'abord les mâchoire pour accuser le coup, puis ses poing se crispèrent. Il gémit d'abord, et frappa la table avec le poing. Par fierté, il refusait de crier mais ne put retenir un très court hurlement de douleur en tapant d'une main, l'autre agrippée sur la table. S'en suivit une déferlante d'insanité.

-Putain de merde mais quelle espèce de couille molle peut vous planter sur des verres avec sa putain de bagnole qui le rend si virile et si crétin, à caresser sa merde de flingue parce que c'est qu'un glandeur frustré ! Ah ! je hais ces crétin de la lune et je déteste gaspiller l'alcool ailleurs que dans mon gosier ! je vais lui faire gober ses bijoux de famille servit en tartare au nom de la convention de Genève. Pti con de merde ...

Bref, le flot d'insulte aussi original soient-elles déferla le temps que le mal passe. Tout homme normal se serait excuser d'un tel vocabulaire mais certainement pas Ben qui au contraire, s'emportait de la sorte sans prêter oreille à son entourage. Il reprit sa respiration alors que la douleur s'atténue. Il fronçait beaucoup trop les sourcils pour ne pas être naturelle, il lui fallait évacuer la brulure. Finalement, il se redressa un peu plus droitement, histoire de garder la face. Il se passa une main sur le visage, se faisant crisser la barbe avant de prendre dans une poche une nouvelle cigarette qu'il cala entre les lèvres. Il leva les yeux vers Dayna.

-Moi? Bleu ? Jamais ! Rouge, avec l'alcool peut-être, mais surement pas bleu. De toute façon, le bleu c'est moche, c'est surement pour ça que leur uniforme sont bleu ! Le plaisir de me faire chier et me rappeler à quel point ils sont incompétents. Bon sang, mais il m'appelle "Monsieur" ces crétins ! Bientôt je vais leur faire laver mes chaussettes, les obliger à faire des claquettes en tutu et me lécher le cul comme ils savent si bien faire avec les chefs !

Il sortit son briquet en continuant à marmonner d'autre remarque de la sorte. On sentait dans sa voix qu'il s'emportait, pas vraiment contre Dayna, mais vraiment contre cette affaire de bleus qui lui restait au travers de la gorge. Puis Dayna vira aussi pâle que les morts qu'elle découpe. Brolin leva un sourcil en l'observant.

-Je t'en prie ...

Il alluma sa cigarette tandis qu'elle s'enfuyait en courant. Il l'observa au travers de l'entre-ouverture de la porte se diriger au toilette. Allons bon, voilà qu'elle est malade. Il tira quelques bouffées de nicotine, laissant s'écouler quelques longues minutes. Il ne la regarda pas tout de suite, son attention entièrement porté sur les cercle de fumer qu'il s'amusait à créer.

-Et bien, je ne savais pas que la portée de mes paroles puissent être aussi néfastes ! Ou je dois vraiment être moche à voir ...

Il rebaissa les yeux vers Dayna. Elle avait repris ses couleurs, plus ou moins, certains signes ne trahissent pas. Elle devait surement couvrir une saloperie, une grippe ou une autre connerie du genre.

-Tu devrais aller voir un médecin, ironisa-t-il. T'as virée aussi pâle qu'un cadavre d'albinos plus rapidement que je met pour sortir du bureau du patron ! Un vrai reccord ! Qu'es-ce que tu nous couvre comme saloperie ?
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