Solo entre quatres murs { Adam

Je faisait une journée ordinaire, où je serais rentré très tard. Mais j'ai dû quitter le boulot parce que j'ai reçus un appel inquiétant: c'était un collègue de Dayna, qui m'a appellé pour me dire qu'elle n'allait pas très bien et qu'il allait la rammener à l'appartement. Alors j'ai quitté boulot pour retourner à l'appartement, pour prendre soin d'elle. En même pas quinze minutes j'était à la porte de l'appartement, en train de la déverouiller pour ensuite entrer calmement à l'intérieur. En entrant, j'ai constaté la noirceur des lieux, aussi noir qu'un poêle... inquiet, j'ai cherché Dayna, pour finallement la trouver dans le salons. Elle ne bougeait pas. Elle semblait... traumatisé par quelque chose... Je me suis approché en la regardant avec un regard des plus doux, pour tenter de la calmer ou de la faire réagir, sans aucuns succès... alors je me suis penché un peu plus pour la regarder droit dans les yeux, parce que je voulais savoir ce qu'elle avait. Je prit son menton avec mon pouce et mon index, pour qu'elle ne détourne pas son regard ou sa tête du mien.

"Dayna... on m'a appellé au laboratoire... ça ne va pas..."

Je lui fit un petit sourir micale, me voulant rassurant, parce qu'elle ne semblait pas rassuré.

"On m'a dit au téléphone que tu ne te sentait pas bien... alors je suis revenu. Qu'est-ce qu'il y a? Qu'est-ce qui se passe...?"

Je tentait de lui parler avec une voix douce sans trop montrer mon inquiétude, mais en vain... ma voix rauque laissais parrraître trop bien à quel point je sentait que ce qu'elle allait me raconter n'allait pas être réjouissant. Je déglutit et je la regarde toujours, attendant une réponse de sa part...

Mes intuission avait été bonne: au travail, durant une bonne partie de la journée avant que je recoive cette appel, j'avais eu le présentiment que quelque chose aujourd'hui allait pas aller... quelque chose de pas trop réjouissant... et quand j'ai reçus l'appel, après, je savais tout de suite que c'était ça mon presentiment. Dayna était probablement d'un tristesse dépressionnair. Ou sinon, elle était tombé malade ou elle ne se sentait juste pas bien. Mais quand je suis entré, c'était la dépression total.

« Nous n’avons plus aucun espoir de bonheur maintenant. »

Je la questionne du regard. Je ne comprend rien. Pourquoi ne pourrions-nous pas retrouver le bonheur? Je suis perdu...

"De quoi parle-tu? Pourquoi nous pourrion pas avoir d'espoir...?"

Je tente de la réconforter, toujours avec la vois douce aussi. Je lui masse une épaule de ma main libre.

« Pas après ce que j’ai fait »

Elle a fait quelque chose? Mais quoi? Est-ce grave? Est-ce bénin? Est-ce une nouvelle qui nous anéantira à deux?

"Et qu'a-tu fait...?"

« J’allais rentré à la maison quand mon téléphone a sonné. J’ai décroché et l’on m’a demandé de me rendre dans le Queens pour une affaires de meurtres plutôt sanglante. Quand je suis entrée, je croyais qu’il n’y avais personne mais… j’ai entendu du bruit et il y avait un homme derrière moi. J’ai tout de suite reconnu Joshua O’Brien mais alors que je m’apprêtait à le tuer il s’est penché et… il avait ( elle éclate en sanglot) il avait le collier que je lui avais offert quand il avait 7 ans. Je me suis trompée Adam. Je me suis trompée. »

J'écarquille les yeux. Non... c'est impossible... Kyle est vivant??!? Je n'en crois pas mes oreilles. Kyle est vivant! Je tente de me faire rassurant, de la calmer... la voir pleurer ainsi me brise le cœur.

"Calme-toi... calme-toi.... Dayna... tu ne tes pas trompé..."

« Kyle est vivant et…. Je l’ai hait. J’ai hait mon propre fils ! Mon sang, ton sang ! Il était tout ce que j’avais et je l’ai laissé seul dans la ville. J’ai cru que l’enfant dans le sac était mon bébé. J’ai pas su le reconnaître ! J’ étais trop orgueilleuse et bornée pour comprendre que s’était lui le mutant. »

Maintenant c'est confirmé, Kyle est vivant! Je ne pu m'empêcher de sourire. Mon fils est en vie! Mutant ou pas, il est en vie!!!!!! Et j'en suis content!

"Dayna... ne te culpabilise pas... Kyle est vivant! C'est plutôt une bonne nouvelle!! Mutant ou pas mutant! Notre fils... est en vie Dayna! En vie!!"

Elle me prend par la chemise. Elle est triste, c'est compréhensible. Je la serre dans mes bras et non sans sourire. Parce que pour moi, mutant ou pas, si Kyle est vivant, alors ca voudrait dire qu'on pourrait le retrouver à quelque part en ville, le revoir et même peut être l'emmener vivre avec nous, en sécurité, il serait nourri, logé...

« Pardonnes moi ! Je t’en supplies je ne voulais pas faire ça. Je suis anéantie… si tu savais comment je me hais ! Je me déteste…Je me déteste… »

Je dépose un baiser sur sa tempe.

"Ce n'est pas grave Dayna... allez... calme-toi... prend ça du bon côté Kyle est vivant, et si on le retrouve... on pourrais s'en occuper comme un enfant ordinaire"

Dayna n'est pas vraiment en acore avec mon point de vue. Mais bon, ça toujours été, et ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer. Malgré tout, nous formons une bonne pair...

J'aurais beau tenter de la calmer, j'ai l'impression que ces pleurs ne cesserons jamais. Dayna est annéantis, brisé par le fait que Kyle soit un mutant et qu'il soit vivant. Pour elle, je supose, qu'elle croit peu être qu'elle est une mauvaise mère, ou qu'elle s'en veut, je ne sais pas...

«　 Un enfant ordinaire ? Adam, Kyle ou Joshua, comme il aime se faire appeler, n’est plus un enfant. C’est un homme et de plus un homme dangereux hautement recherché et capable de n’importe quoi. Il a vaincu seul pendant de longues années et il n’a plus rien de mon petit garçon. J’ai vu ses yeux Adam. Ils ne sont en rien comparables à ceux qu’ils portaient lorsqu’il était enfant. Ils sont glacials et cruels, dénués de tout autres sentiments que la haine.　»

Il l'a vu, l'a scruté de la tête aux pieds pour tout les détails. Flic un jour, flic toujours, en plus de la mère qui est toujours en elle, et qui, aussi, a un bon sens de l'observation quand il s'agit de son fils.

"C'est normal Dayna... il vit dans la rue, et ce n'est pas un endroit très agréable pour les personne muté, il a dû s'être battut contre d'autre mutant pour défendre ses droits ou son emplacement où il vit... il a développé une haine face aux autres qui lui en veut ou qui veut tenter de le tuer... un homme oui. Mais c'est un homme qui autrefois, était un jeune garçons qui s'appellait Kyle... et était un temps ton fils Dayna... si tu hais Joshua, c'est comme si tu haissait ton propre fils........"

Ces derniers mot m'on fait un mal de coeur effroyable. Non pas parce que c'était une mauvaise phrase, mais parce que haur quequ'un, je c'est une chose que je digère mal, sauf pour Dayna qui hais les mutants. Mais un humain qui hais un autre humain, je digère très mal ça, car entre nous nous devrions nous entraider, nous respecter, et pourtant nous trouvons le moyens de se hair, de se tuer ou de se battre... et pour en arrivé comment à la fin? À des famille annéantis, triste et malheureuse, qui vivent dans la noirceur de la mort d'un proche, et qui tente dans la mesure du possible de recommencer à vivre, alors qu'ils se disent que c'est trop tard, et que le mal ne s'effacera jamais...

«　 Du bon coté ? Tu arrives à voir un bon coté dans le fait que nous n’avons pas été capable de nous rendre compte que notre fils était vivant ? Combien de photos de Joshua O’Brien avons-nous regardé ? Des centaines ? Peut-être plus. Et pourtant nous n’avons rien vu. Jamais nous nous sommes douté que ce mutant était notre fils. Et toi tu prends ça de manière joyeuse ?　»

Je l'ai vexé en lui disant de le prendre du bon côté. J'avais espéré que sa lui aurait remonté le morale, mais je me suis trompé. Domage. Le mal est déjà fait....

"Ce que je prend de manière joyeuse... c'est le fait qu'il ne soit pas mort... non, on ne s'est pas rendu compte qu'il était vivant. C'est vrai. N'oubli pas que nous sommes humain Dayna, et qu'on peut faire des erreurs, même en se trompant sur la mort de quelqu'un... je comprend que cette "erreur" c'était la question sur la mort de Kyle... ça me fâche intérieurement de ne pas m'être rendu compte qu'il était vivant, je m'en veut. Si je pouvais faire quelque chose pour retourner en arrière et pour changer tout, je le ferais, je serais prêt à tout pour le faire, mais ce n'est pas possible. Mais c'est du passé, et le fait qu'il soit vivant, pour moi, est une bonne nouvelle. Dès demain, moi, je part à sa rencontre, je vais aller le chercher en ville, je vais le trouver et aller lui serrer la main s'il n'est pas trop craintif. Je veut refaire connaissance, je veux en apprendre plus sur lui. Et tampis qu'il soit un mutant ou non, c'est l'âme de mon fils qui réside dans ce corps, et je ne laisserais pas seul."

J'espère que ma détermination fera changer la fusil d'◙paule à Dayna...

[Pas grave xD je comprend que vous êtes très occupé avec les études ]

« On ne parle pas d’un petit animal égaré ! On parle d’un mutant. Tu sais, ses charmants petits êtres qui n’hésiterait pas à tuer s’ils te tenaient entre leurs bras. Dans ton grand laboratoire de verre, tu te fais une fausse idée de ses mutants. Tu es un idéaliste. Ce gosse n‘est pas mon fils. Kyle est mort, le jour où Joshua a fait son apparition. MON Fils n‘aurait jamais pu tuer quelqu’un. »

À l'entendre parler, tout les mutants seraient des êtres horrible, méchantes et monstrueuses, des erreures de la nature qui devrait disparaitre. Des tueurs, meurtriers qui tue sans hésiter pour le pure plaisir de voir un humain différent d'eux mourir dans d'atroces souffrances alors qu'eux rient en les regardant en train de crever entre leurs mains. Pourquoi, pourquoi les gens sont tous pareil face à cette histoire? Pourquoi les répugner autant que ça, alors que leurs propos est évidemment fausse! Certains mutants, comme les humains, sont des meurtriers. Certains mutants, comme les humains, sont des batteur de femmes, d'enfants. Certains de ces mutants, comme les humains, sont des êtres totalement sans déffence, ou pacifique, qui cherchent à vivre dans l'oubli de cette population répugnante de New york, qui ne fait que les rechercher avec énergie pourquoi? Pour les torturer, profiter d'eux comme des animaux en cage, les tuer ou faire des expériences immonde sur eux, en regardant leur réaction ou en les regardant tout simplement crever de faim, attaché à leur lit parce qu'ils se débattent pour leur survie, sachant ce qu'il va leur arriver dans les minutes, qu'ils comptent comme des heures, des jours ou des années, parce que la douleur et la souffrance est si intense, que le temps est cmme suspendu. Je me demande bien rendu là qui est le plus cruel des deux: l'humain ou le mutant? Je me lève et la regarde.

<<Quoi qu'il en soit, tu doit te rendre à l'évidence que c'est notre fils quand même Dayna... je ne te comprend pas... j'ai juré à sa naissance que j'allait l'aimer quoi qu'il arrive....>>

Je suis rudement fâché par ses réactions, elle me fait énormément souffrir en ce moment, j'ai le coeur brisé. Mutant ou pas mutant, c'est mon fils, et je me doit de l'aime malgré tout, de m'inquieter malgré tout, et de le chercher malgré tout, parce que c'est un êtres qui est le résultat de l'union entre moi et ma femme. Et ce qui me frustre, c'est de voir Dayne me montrer à quel point elle le répugne, le repousse comme un monstre, un être de foire. C'est carrément décevant. J'ai l'impressoin que je vais laisser échapper des gouttes de mes yeux par accident. J'arrive à encaisser pratiquement toujours ses propos face au mutants, je suis capable de respecter ses opinion face à eux et de les détester comme elle le sens. Mais ce qui me pince le coeur le plus, c'est qu'elle repousse mon fils, et ça, j'ai de la difficulté à l'encaisser, c'est un choc tel une claque au visage que j'ai mangé, et pas une petite...

« - Je me demande pourquoi nous continuons à parler puisque l’on ne se comprend pas. J’ai l’impression que chacune de mes paroles tombent dans l’oreille d’un sourd. Peux tu comprendre que rien de cette personne ne ressemble à Kyle ? J’ai croisé son regard et je peux t’assurer que l’âme de mon fils n’y réside pas. Cet homme, ce mutant, n’est qu’un animal acerbe et malmené par la vie. Va ! Par à sa rencontre. Mais ça serra sans moi. S’il n’est pas venu à nous pendant quinze ans, tu crois qu’il prendra la peine de t’adresser la parole ? »

Elle m'a convaincue. Une goutte est tombé, sur ma chemise. Je pleur je crois. C'est dur à supporter. Mais elle a réussi à me convaincre.

<<Très bien, j'irai à sa recherche dès demain. Mutant ou pas mutant, c'est quand même mon fils, et je me doit de le retrouver! Qu'il me parle ou qu'il ne le veut pas, ça m'est égale, du moment que je sache où il est pour l'aider si il en a de besoin. Et si je le trouve, je vais le proteger de ma propre chair, au risque d'y laisser ma peau! J'aime mon fils, et je ne l'abandonnerai dans aucunes circonstances! Qu'il soit différent de nous, je m'en tape! Il est vivant, c'est tout ce qui compte pour moi. Tu me déçois tu sais... je te croyais plus forte que ça Dayna, malgré toute les épreuves qu'on a enduré jusqu'ici. J'en ai assez.>>

Ne plus écouter ce qu’il disait. Je m’évertuais à renfermer mon esprit tout au fond de ma tête pour ne pas avoir à lui répondre. Adam pleurait. J’arrivais à entrevoir à travers mes propres larmes, ses yeux humides. Nous étions comme deux enfants fautifs au milieu du salon. L’obscurité rendait ce moment encore plus irritant que les lumières des phares dans la rue éclairaient par vagues successives la pièce silencieuse. Un sentiment de remords m’envahit tandis que la respiration d’Adam se faisait plus saccadée. Comme une ombre livide, je franchissais les quelques pas qui nous séparaient. J’étais face à lui maintenant, mes yeux arrivaient à la hauteur de son menton. Mon regard restait constamment figé au niveau de sa pomme d’adam. J’arrivais presque à discerner son malaise. Comme une marionnette, je levais ma main vers lui pour pauser ma paume fraîche sur sa joue humide. Il semblait n’avoir aucune réaction. Et je me sentis encore plus coupable. Pendant toutes ses années, je lui avais fait vivre un enfer. Je n’avais fait aucune concession , imposant mes choix et mes opinions sans égard pour lui. Aujourd’hui, dans la pénombre, je découvrais une nouvelle facette de sa personne. Je l’avais peu à peu pousser à bout jusqu’au point fatidique de non retour.

« Tu me déçois »

Nous avions eu de nombreuses disputes au cours de notre mariage. Comme dans tous les couples je suppose. Mais je n’avais jamais eu autant mal qu’a cet instant. Je n’avais pas beaucoup de peur ou d’angoisse, mais la seule idée de le perdre m’effrayais. Mes yeux verts ourlés d’épais cils noirs s’embuèrent une nouvelle fois pour débouchée sur un flot de sanglots interminables. Je ne disais aucun mots car aucuns étaient assez forts pour me justifier.

"Je deviens folle... Au fond tu as raison. Dans cette histoire, je suis surement plus inhumaine que les autres. Adam, je ne voulais pas..."

C'est dans les pires moments, que les gens parviennent à réaliser des choses. Mais pas n'importe lesquelles. J'ai réalisé, que Dayna avait ce point faible, qui la rongeait toujours de plus en plus. La pauvre est en train de se tuer à petit feu, et même si je tente quelque chose, j'en suis impuissant. Elle s'approche de moi et pose sa main sur ma joue. Je ne réagi pas. J'en ai assez. Même si cette faiblesse est là, même si le fait que Kyle soit maintenant un Joshua et qu'il soit mutant l'ait blessé au plus profond d'elle, j'en ai assez. Et puis au fond, pourquoi la vie ce doit d'être aussi compliqué? Pourquoi ne pas vivre normalement avec ce qu'une famille ordinaire a? Des enfants, des parents heureux, une vie coloré, pleine d'activité, d'action, de surprises.... maintenant nous y vivons l'enfer. Dayna avait raison sur certain point, la vie commence à être lourd sur nos épaules. Le fait que l'on sois prisonnier, mit en quarantaine, le fait que nous pouvons nous faire tuer par bien plus que des humains criminels. C'est sûr, la vie est doublement plus dangereuse. Il faudra vivre avec pourtant, parce que la vie ne changera pas du jour au lendemain.

"Je deviens folle... Au fond tu as raison. Dans cette histoire, je suis surement plus inhumaine que les autres. Adam, je ne voulais pas..."

Elle semble vouloir se faire pardonner. Mais le mal est déjà fait. Chaque querelles ne fait que peser d'avantage sur mon coeur, et je risque un jour de mourir d'une crise cardiaque. SI ce n'est pas le cas, alors je serai bien surpris. Je la regarde et je fronce les sourcils. Maintenant qu'elle a dit ce qu'elle voulait dire, elle décide de s'excuser? Je n'y crois plus. J'ai ai assez...

<<Dayna. J'ai besoin de temps pour réfléchir. Tu m'a fait mal au coeur... je ne partirzi pas, ne t'inquiète pas pour ça, mais j'ai besoin de temps, pour replacer mon moral, mes pensés, et mes sentiments aux bons endroit, parce qu'à l'immédiat, tout est mélangé.>>

[ ouf c'est les vacances je peux enfin reprendre un peu d'activité ]

Comme un jouet, j’hochais la tête. Je n’osais pas dire un mot sachant que rien ne pouvais changer la situation. Ma main retomba mollement le long de mon corps. Le message était clair et je l’acceptais malgré moi. Mes yeux restait fixer sur le sol tandis que mes ongles se plantèrent profondément dans mes paumes. Je retenais mes larmes, je ne voulais pas qu’il me vois fondre en larme encore. Comme une machine, je me retournais et me dirigeais vers la cuisine. Je sortis un plat du frigo et mis le micro-onde en marche. Je retournais au salon les yeux encore rouge.

« Je vais me coucher. Je t’ai mis quelque chose au micro-onde tu n’auras qu’à laisser la vaisselle dans l’évier je la ferrai demain. »

Sur ce, je me dirigeai vers la chambre à coucher. Je me glissais sous les draps toute habillé et laissa mes larmes coulées sur l’oreiller. Mes yeux se posèrent sur le cadre posé sur la table de nuit. Elle avait été prise il y a tellement longtemps. Elle était le seul vestige de ma vie de famille. Tout s’écroulait autour de moi et j’avais l’impression que j’en étais la cause. J’aurai dû faire plus de recherche sur le corps de l’enfant. J’aurai dû me montrer plus attentive à Adam…
Je frissonnais comme une petite fille terrorisée. Je redevenais l’enfant terrifiée dans son immense chambre se demandant si un jour quelqu’un prendrai soin d’elle. Sa mère ne voulait pas d’elle, et maintenant même Adam semblait douter de ses sentiments. Le sort semblait prendre un malin plaisir à détruire tous ce que je construisais.
Comme pour me rassurer, je pris le cadre et le serra contre moi. Je n’avais plus que lui. Mes paupières noyées de larmes et de mascara battaient de plus en plus souvent. Je commençais à dormir.

De mon côté, je suis resté pendant un bon moment en plein milieux du salon. Je réfléchissait à la discution que nous venions de parler il y avait à peine quelques minutes. J'ai vu que Dayna allait se remettre à pleurer. Mais elle est têtut, elle cherche quelques fois à me montrer qu'elle est forte, alors que son coeur est fait de gelé, qu'il est sensible aux moindre paroles dites contre elle.

« Je vais me coucher. Je t’ai mis quelque chose au micro-onde tu n’auras qu’à laisser la vaisselle dans l’évier je la ferrai demain. »

Elle tentait, malgré tout d'être gentille avec moi, en m'offrant de manger. L'ennuis, c'est que j'ai perdu l'appétit. Je n'ai pas faim, même que je ne sais pas si je vais avoir faim dans la soirée. Je file donc prendre ma douche, comme pour me vider des mauvaises toxines que j'ai encaissé dans ma journée et tout à l'heure dans le salon. Puis j'enfile un pyjama et je vais me coucher. Dayna dormait, avec le câdre photos dans les bras. Ca m'a fait un pincement au coeur. La voir ainsi... j'avais l'impression que j'avais créé un vide entre nous deux avec cette discution, qui me culpabilisait horriblement. Elle tiens à moi, je tiens à elle, j'ai peur de la perdre autant qu'elle a peur elle aussi. Mais comme on dit, dans les dur épreuves, on en ressort plus fort et plus soudé...

Je m'installe doucement dans le lit à côté d'elle, pour ne pas la réveiller, et je l'entoure de mes bras, pour qu'elle puisse savoir que je suis là, même si notre petit différent dans le salon m'avait un peu attristé. J'espérait au moin la réconforter un peu en lui montrant ce petit geste d'amour... Je lui dépose un petit baiser sur sa tempe, je lui murmure un "je t'aime", puis je me colle la tête contre son épaule pour ensuite fermer les yeux et tomber doucement dans un sommeil réparateur.

[ J'ai essayé de ne pas sombré définitivement dans le mélo xD]

Encore à la frontière entre l'éveil et la torpeur, je crus percevoir au loin la rumeur des draps froissés. La subtile caresse du lin frais sur ma peau me tira un soupir de délectation. Peu à peu, le mouvement du tissus semblait m'extirper des bras de Morphée. Je gardais tacitement les paupières closent dans l'espoir de ne pas effrayer ce doux rêve. Je suis soulagée par le poids qui pèse à mon coté dans le lit. De grands bras forts et encore humide m'encerclèrent avec précaution. Je me laisse faire. Son parfum vint à mes sens m'apaise un peu plus. Son souffle mentholé balaie doucement mon front réveillant en moi de multiples souvenirs. Puis, je sens sur ma tempe le frêle contact de sa bouche contre ma peau. Je crois que pendant un instant, j'ai cessé de respirer. Et-comme s'il avait entendu mon plus profond désir- de ses lèvres s'échappèrent quelques mots pour qui j'aurai donné une partie de moi-même. Il m'aimait. Je du m'empêcher de pleurer lorsque sa tête vint se nicher contre moi. Je voulais lui répondre que j'étais une nouvelle fois désolée et que j'étais prête à entendre ce qu'il avait à m'apprendre mais ma conscience m'intima de rester muette. Alors, je me contentait de savourer son étreinte et l'odeur de sa peau fraîchement lavée. Malgré mon désir de profiter un maximum de cet instant. La fragrance qui baignait dans la pièce me fit définitivement sombrer dans le sommeil.

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" Maman ! Maman, viens jouer ! T'avais promis !"

La chambre baigne dans une douce ambiance nacrée. Un odeur d'orange et d'épice flotte dans l'air. Je me prélasse dans la chaleur des draps de soie crème. Je sens son souffle dans mon dos et...

" Papa ! Papa ! Dis à maman de venir jouer "

De grandes mains remontent le long de mes épaules. Adam pousse en soupir exaspéré.

« Dayna vas-y, il te lâchera pas »

Raté ! Je vais devoir m’extirper du confort du lit conjugal. Mes pieds touchent le sol froid provoquant en moi une myriade de frissons. Alors que je tentait de me réveiller, un petit être me sauta au cou et me fit basculer dans les draps et dans les bras d’un Adam définitivement éveiller.

« Pitié, il va me tuer » dis-je en riant

Mes prunelles émeraudes rencontrèrent un petit visage mutin et rieur. Ses yeux étaient semblables au mien et son caractère survolté aussi. /ais dans la forme de son visage, je retrouvais tout ce que j’aimais chez Adam. La forme de sa bouche, sa façon de faire la moue lorsqu’il est déçu ou faussement vexé. Oui Kyle était parfait.
Comme dans un chapitre elliptique, je ne su comment je me suis retrouvé habillée et maquillée sur le trottoir devant l’immeuble. Kyle portait son pull rouge que je détestait et que lui ne quittait jamais. Le vêtement était délavé troué à de nombreux endroits. J’avais essayé de lui en racheter un autre pour me débarrasser de celui-ci mais il n’y avait rien à faire. Je souriais face à mon fils poster à l’une des hautes balançoire. Je le revoyais rire, haut percher dans les airs. Le tintement cristallin de ses éclats me faisait rougir de bonheur.

« Ne va pas trop haut mon amour ! » criai-je

Mais une nouvelle fois, je ne pu percevoir ce qu’il me répondit. Le décor changea une nouvelle fois et la voix de mon fils si pure et si touchante fut remplacée par les hurlements des sirènes de police. Loin de moi, un petit sac noir dont je connais trop bien l’apparence. Mon cœur bat à vive allure tandis que mes mains devinrent pales comme la neige fraîche. Lentement, mes jambes me portent jusqu’à lui. Je tombe à genou écorchant au passage ma peau sur l’asphalte glacé. Mes doigts tremblant firent glissée la fermeture du sac. L’ouverture s’élargi peu à peu et une odeur de chair brûler vint à moi. Je m’attend au pire. Mais à la différence de mes souvenirs, ce n’est pas le corps de mon fils que je vois. Cet enfant étendu sur sa couche funèbre n’est pas l’enfant que j’ai mis au monde. Ce visage brûlé ne ressemble en rien à celui d’Adam. Ses yeux écarquillés n’ont rien à voir avec mes prunelles émeraudes. Un vaste soulagement m’étreint. Je me relève, encore meurtrit par ma chute. Mes yeux encore humide scrute les alentours. Et je le vois.
Mon sang, ma chair, mon cœur se tint recroquevillé contre sa balançoire. Son visage n’est plus rieur et il tient ses mains contre sa petite poitrine. Mon cœur explose tandis que je le vois en larme. Mes pas me porte jusqu’à lui. Je suis à quelques mètres de son visage d’ange. Je sais que quoiqu’il arrive je ne le quitterai pas. Je sais que nous resterons ensemble quoiqu’il arrive. Je sais que…

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Mes paupières s’ouvre dans l’ombre laiteuse du soleil à travers les rideaux. Adam est toujours blotti contre moi. Ses mains enserre ma taille comme avant mais une chose me manque. Je voudrai entendre sa voix, ce petit tintement qui m’a tant de fois fait rire. Non, personne ne sautera sur le lit pour me demander de jouer. Personne n’ôtera la couverture recouvrant mon corps et celui de mon mari. Je ne verserai pas de céréale dans un bol en plastique. Je ne préparai plus de goûter pour les longues journées d’école.
Une douleur sourde me souleva le cœur. Voilà que ça recommençait ! Je quittai le lit sans faire attention à Adam. La salle de bain n’était pas loin mais je n’étais pas sur de réussir à l’atteindre. Une bile amère et acide me brûlait la gorge. Pencher devant le lavabo, je fixais mon visage livide. Cette histoire me rendait folle. Je n’avais sentit cette sensation qu’une fois dans ma vie. Et je ne pouvais croire que cela m’arriverait une seconde fois. Comment réagirait Adam si je lui annonçais une chose pareille ?
Pour tout réponse, une nouvelle nausée me prit. Et involontairement, je posais ma main sur mon ventre.

D’un pas feutré, je revint vers la chambre. Je n’arrivais pas à distinguer le visage d’Adam. Il n’avait pas bougé- serrant encore une silhouette invisible. Je souris à la vue de cet homme qui se tenait là. Le cadre que j’avais laissé la veille était posé sur mon oreiller. C’était étonnant que je ne l’ai pas cassé dans mon sommeil. Dans le sillage de ma robe de chambre de satin. Je me posa près du lit. Caressant les mèches folles sur le front de mon mari. Devais-je lui dire maintenant ? Nan laissons le dormir il en avait besoin. Je pris le cadre dans mes mains, songeant vaguement à ce qu’il donnerait si nous faisons un nouveau portrait dans quelques mois. Kyle ou Joshua- qu’importe la façon dont il se fait nommer- serait-il avec nous ? Serons nous quatre au lieu de trois ? J’en avais aucune idée. La seule chose que j’espérais, c’était que nous arborions le même sourire. Je voulais revenir ses moments d’amour et de passions comme autrefois. Je voulais retrouvé ma joie de vivre et les éclats de ma jeunesse. Si un retour en arrière était impossible, je voulais que mon futur surpasse mon passé.
Dans un bruissement, je me relevais pour préparer le petit déjeuné. Inconsciemment je sentais les changements engendrés par notre discutions. Il y avait longtemps que nous n’avions pas eu de telles confortassions. Pas depuis la mort de Kyle. Enfin sa disparition plutôt. Je commençais peu à peu à réaliser que dieu nous avait accordé une nouvelle chance d’être heureux. Kyle était en vie et j’étais maintenant certaine d’être enceinte. Un léger sourire aux lèvres, je préparai le café et des toasts. Quand des pas derrière mon dos retenti.

« Ca va ? » questionnais-je d’un ton qu’il y avait bien longtemps que je n’avais pas employer. « Tu veux des toasts ? J’ai tellement faim que je crois en avoir préparé pour tout l’immeuble »

Sa chaleur m'a apporté réconfort durant toute ma nuit. J'ai pus trouver facilement sommeil avec celle que j'aime dans mes bras. Je n'ai pas rêvé à grand chose... ormis la discution de la nuit passé. Comme on dit "la nuit porte conseil". J'ai pus donc replacer tout ce qui était mélangé dans ma tête en place.

Je sentit un vide à côté de moi pendant un moment. Mais étant à moitié éveillé, je n'ai pas bougé d'un pouce. Je préférais reserrer mon étreinte sur ce qui semblais être un bout de ma couverture. J'était bien, confortable, je ne pensait pas émotionnelement à la vie, au boulot... entre la réalité et mon sommeil, j'avais trouvé la paix et la liberté. Puis je sentit mes mèches se pousser de mon visage, toujours sous l'effet de la fatigue. Des doigts fins qui jouait avec mes cheveux comme je les connais. Après un bref moment, les doigts ont disparuts, retournant alors à un ambiance qui ne bougeait plus dans la chambre. Au début je sentait une présence, et maintenant plus rien. C'est alors que je me réveille, et c'est avec les cheveux en bataille que je me rend à la cuisine, où de douces effluves me chatouillais les narines. Des rotis et du café, rien de compliqué et qui est pourtant si bon... je vois Dayna, qui prépare le déjeuné, et elle me demande si je vais bien et si je veut des rotis. Je sourit. Un jour est un nouveau départ, et un départ est une fin à un début. Hier était hier, et aujourd'hui est aujourd'hui. La paix est de retour dans l'appartement.

"Ca va" dit-je dans un baillement. "J'aimerais bien, je meurt de faim..."

Les cheveux encore en bataille, j’observais avec un grand sourire mon mari se tenir dans l’encadrement de la porte. Sa barbe naissante le rendait encore plus séduisant que d’habitude. Je lui rendis son sourire avant de pousser un gémissement. Je venais de bêtement me brûler la main sur le rebord de la plaque électrique. Je passa rapidement ma main sous l’eau fraîche. Alors que je poussais une volée de juron, la nausée me reprit. Ce n’était pas vraiment le moment mais celle-ci semblait s’en moquait éperdument. Mon reflet dans l’eau était plus pale que la mort et dieu sait combien de mort j’avais vu dans ma vie. Je me sentais vaciller dangereusement.

« Oh… Excuse moi je dois aller… »

Je n’ai eu l’occasion de finir ma phrase car j’avais définitivement le cœur au bord des lèvres. Mes pas me portèrent fébrilement à la salle de bain. Comme une poupée de chiffon je m’écroulais au dessus du lavabo. Je ne me souvenais pas que ma première grossesse avait été aussi éprouvante. Néanmoins, malgré ce début de matinée peu encourageant je ne pouvais m’empêcher d’être heureuse. Je passais de l’eau fraîche sur mon visage. Je reprenais peu à peu des couleurs. Un petit sourire fatiguée se dessinait sur mon visage. Doucement je posais ma main sur mon ventre.

« Tu n’es pas de tout repos toi ! » murmurai-je à ce petit être qui grandissait en moi. « Il va falloir être un peu exigent sinon je ne suis pas sur de supporter toutes ses nausées. Mon ange… »

Il y a quelques mois, je n'aurai jamais immaginé me retrouver dans une situation semblable. Qui aurai pu prédire que je tomberai une nouvelle fois enceinte. On m'offrait la chance innouit de reconstruire ma famille. Kyle était en vie et voilà qu'un nouvel enfant allait montré le bout de son nez. Je ne cessais de remercier le ciel pour cet évenement.

Quand elle m'a regardé, j'ai vue la blancheur de son visage et ça m'a alerté. Dayna n'était pas dans son assiette, et pourtant, elle me montre bien sa bonne humeur. C'est une chose que je ne vois pas très souvent depuis quelques temps. Pour une première fois depuis longtemps, elle semblais rayonnante, malgré qu'elle ne semblais pas se sentir bien....

J'ai sourit quand elle avait poussé quelques jurons après s'être brûlé la main sur la plaque électrique. Cette maudite plaque est coupable de plusieurs brûlures aux mains dans cette famille. D'ailleurs, je la déteste au plus haut point, et elle semble me détester autant....

Mes soupsons sur sa santé se sont confirmé quand j'ai vue ce qu'elle semblais avoir eu un haut le coeur. Elle a tenté de me dire quelque chose, mais elle n'a pas terminé sa phrase et s'est retrouvé à la toute fin, dans la salle de bain, en train de vomir ses tripes. Au lieu de rester planté là comme un poteau électrique, je me suis dirigé vers la salle de bain, avec une lueur d'inquiétude qui avait traversé mon regard vert.

"Dayna... est-ce que ça va?"

Peut être qu'elle avait une gastro, ou une indigestion. Ce sont des symptômes plutôt communs pour ce type de virus. Ou sinon, elle a peut être mangé quelque chose qui ne lui faisait pas, qui la rendu malade et maintenant elle en subit les conséquence. Pourtant, elle semblait très bien hier....

Je m'approche doucement, je lui frotte un peu le dos comme pour lui apporter du soutien et la rassurer, mais je crois que je voulais surtout me rassurer moi-même, pour me dire qu'elle va bien et que ce n'est rien de très grave. Malgré nos querelles qui, au bout de la journée à aller au lendemain, se règle et que la paix revienne, malgré tout ça, j'aime ma femme, et la voir dans cette état me fait un pincement au coeur, car en plus, elle ne se plaint pas. Les femmes sont beaucoup plus endurante que les hommes sur ce point...

Je ne sais pas ce qu'elle a, je n'aime pas ça. Je suis devenus scientifique afin d'avoir des connaissance approfondit sur le corps humain, la génétique, le système immunitaire et ses problèmes, dont les maladies ou les virus, ou encore les mutations... mais là, je ne sais rien du tout et sa me frustre. J'ai aquéris la connaissance necessaire pour éxercer un métier dont je suis fier, et pourtant je n'arrive pas à diagnostiquer ce que ma femme a...

"Tu es toute pâle... "

La main posé sur mon ventre, je continuai mon dialogue solitaire. Je ne me rappelais pas avoir éprouvé autant de plaisir à parler avec Kyle. Peut-être est-ce dû au fait que j’étais bien plus jeune. A cette époque, j’étais plus préoccupée par la question «　 serais-je une bonne mère　» que «　 génial celui-là je vais tacher de le garder en vie et près de moi　». J’étais toute excitée à l’idée de revenir une nouvelle fois, les rendez-vous chez le médecin, les échographies et tous les examens de routines. D’après mes calculs, j’aurai encore sept mois à attendre. Adam aime dire que je suis l’impatience née, inutile de dire que cette grossesse allait mettre mes nerfs à rude épreuve.
N’attendant pas Adam arriver derrière moi. Je sursautais en voyant son reflet dans la glace. Il devait me prendre pour une dingue. Me voilà blanche comme un linge et souriante comme une jeune mariée. Sa voix a des notes inquiète. Bien sûr je suis la seule à comprendre mes réactions. Des larmes coulent sur mes joues mais pour la première fois depuis de nombreuses années, se sont des larmes de bonheur. Mon sourire s’élargit tandis que ses mains se posent sur mon dos. Je n’ai plus aucune nausées ni aucune douleur, je suis simplement heureuse. Me penchant vers lui, je me blotti encore un peu plus. Après une longue inspiration, je me décidai à répondre à sa question.

«　 Oui je vais bien, je vais même plus que bien　» m’écriai-je entre mes expirations. Les doigts caressèrent ses bras. Je voulais lui communiquer ma joie et surtout effacer cette appréhension dans son regard clair.

Après quelques minutes, je m’extirpais de son étreinte pour lui faire face. Mes yeux étaient encore brillants de larmes mais tout en moi respire le bonheur. Mes lèvres s’entrouvrirent plusieurs fois le temps que je trouve mes mots. Rien ne me venait tandis que je savourais cette petite éclaircit dans notre vie orageuse. Je voulais m’imprégner de cette sensation de bonheur de peur que celle-ci s’échappe une nouvelle fois. Je restais figée, pieds nu sur le carrelage, les yeux plongés dans ce de mon mari.

«　 Je crois qu’on ferrait mieux de retourner au salon. Il faut que tu t’assois avant que je t’en parle.　»

Sans attendre sa réponse, je quittai la pièce pour retourner dans la cuisine. Je pris le plateau du petit déjeuner et le ramena sur la table basse. Je pris un toast et le grignotai en attendant qu’Adam me rejoigne. Mon but aujourd’hui était de lui annoncer la nouvelle sans qu’il fasse un arrêt cardiaque. Ce qui vu la nouvelle était plutôt mal parti. Lorsque nous avions appris la venue de Kyle, je n’avais pas eu à l’annoncer à mon mari. J’avais fait un malaise au travail et l’infirmière avait pris les devants expliquant à mon mari que da ns huit mois nous serrions parents. Cette fois, il n’y avait personne pour faire le travail à ma place, je devais faire a moi même. Ma respiration était de plus en plus irrégulière. Je craignais qu’Adam réagisse mal. Avec la scène que je lui avais fait hier soir, il y avait des chances qu’il ne m’est toujours pas pardonner mes paroles. Parfois j’aimerai avoir moins de caractère et de franc-parler. Je parle trop et en général pour ne rien dire. Je me maudis intérieurement avant de prendre un nouveau toast. Pour une fois, je les trouvais délicieux.

Je n'était pas sûr de comprendre ce qui se passait, ormis de savoir que mon coeur battait la chamade et que j'avais 'inquiétude qui me montait jusque dans le nez. Elle était malade, et malgré tout, elle souriait dans son malheur. Ya de quoi en parler et s'inquiéter...

Elle s'était blottit contre moi. Elle semblais avoir besoin de mon soutien et de ma chaleur, elle qui est pied nu sur le parquet froid... Et puis, elle semble heureuse, elle me dit qu'elle va bien. Mais elle est blanche comme un linge! Comment pouvons-nous bien se sentir quand on est pas necessairement dans notre assiette??? Puiseque la couleur pâle de son visage le confirme...

Elle me frottait le bras. Son contact me faisiat frissoner. C'était agréable d'ailleurs, ce petit contact. Ca me rappelle beaucoup de souvenir et de bons petits moments que moi et ma femme avons passé il y a peut être environs deux mois... Quelque chose de sensationnel et qui était... sportif. Un truc qu'on avait pas fait depuis un bon sa non plus, avec tout le boulot qu'on avait à faire de notre côté et les heures tardives à laquels on rentrait. Mais cette soirée là, la fatigue était au rendez-vous et chacuns avaient eu le besoin de faire "évaporer" tout le stress et un peu faire oublier notre tristesse pour quelques heures, et ça avait fonctionné...

Elle me dit alors d'aller dans le salon m'asseoir. C'est grave? Est-ce que je vais faire une crise de coeur en entendant la nouvelle? Que va-t-il se passer ensuite? Si tout à coup qu'elle m'annonce qu'elle a le cancer? Ou qu'elle est en pleine mutation??!? On sais jamais dans cette vie de dingues... Oh et puis zut, je m'inquiete sans doute pour rien après tout... elle veut peut être aussi me dire qu'elle voudra me suivre pour retourver Joshua, ce qui malheureusement dans ma tête, n'explique en rien le pourquoi de son état à l'immédiat depuis que je me suis levé.

Je vais donc la rejoindre doucement sur le canapé du salon, n'étant pas sûr de ce que j'allait apprendre. Je déglutit un fois et je la regarde.

"Tu veut me dire quelque chose?"

Contrairement à Adam je n'avais jamais été aussi calme. Un sourire paissible se dessinait sur mon visage tandis que je possais sa main sur mon ventre encore plat. Je cherchais mes mots sans les trouver. le moment était trop important pour que je le gâche avec une parole inapropriée. Les secondes passèrent pendant lesquelles je savourais ses mains contre moi. Là sous ma peau grandissait ce petit être, espoir de mon nouveau bonheur.

" je suis enceinte"

Simple, brêve et claire, je ne pouvais pas faire mieux. J'appréhendais la réponse de mon mari. Car j'étais sure et certaine qu'il s'attendais à tout sauf à ça. Mon coeur palpitait dans ma poitrine tandis que m'immaginais toutes les réactions possibles qu'il pouvait avoir. La plus évidente fut la surprise. Nous avions vaguement parler de refaire un enfant sans jamais vraiment y croire. Nos travails respectifs prenant beaucoup de notre temps, il était rare que nous nous donnions aux ébats intimes. De toutes façons, mes crises de nerfs avaient souvent raison de nos désirs. La seconde hypothèse était la colère. Moi qui hier ne voulait pas entendre parler de mon fils de ving deux ans, je lui annonçais qu'un second allait bientot pointer le bout de son nez. Je doutais que mon mari apprecie la chose. Quoiqu'adam avait toujours eu un faible pour les enfants. Lui qui avait rêvé d'une grande famille n'avait pas vraiment eu la chance de voir son voeux être exaucé. Je n'étais même pas capable d'élevé un enfant alors toute une fratrie. Je ne voulais même pas y penser.

" Je sais que ce n'est pas ce qu'on avait prévu. Je te promets que cette fois-ci je serai plus digne d'être mère et que... Malgré tout ce que j'ai pu te dire hier je t'aime et je suis d'accord pour retrouver Joshua. J'irai au commissariat et prendrai tous les documents le concernant. Et pour ce qui est de notre nouveau protégé. Je te promets d'être à la hauteur de ce qu'on a toujours rêvé. Je ne suis pas la femme parfaite loin de la. j'ai un caractère épouventable je parle de trop et souvent de façon idiote. Je sais que je peux changer, au plus profond de moi je le sens. Je t'ai fait vivre un enfer pendant presque 15 ans, aujourd'hui je veux devenior celle que j'ai toujours voulu être. Malheureusement, je n'y arriverai pas sans toi."

Sa choix avait laissé place à une foule de remors.

Ses yeux brillait tandis qu'elle me regardait avec une lueur de bonheur qui traversait son regard émeraude. Je la trouvait drôlement calme pour quelqu'un dans cet état. Il y a eu un moment plutôt silencieux, je crois qu'elle essayait de s'expliquer mais ça ne sortait pas...

Elle m'avait prise la main et l'avais posé sur son ventre. Elle a mal au ventre? D'un autre côté, je prit une gorgé de mon café, que j'avais avalé de travers en entendant ce qu'elle venait de me dire. La nouvelle m'avait frappé au visage tel un boulet de canon qui frappe un chateau. Je m'étouffe avec mon café. Ca m'a prit quelque minute pour assimiler la nouvelle et réaliser que j'allais être père opur un seconde fois. Mon coeur battait la chamade, et je croyais faire une crise cardiaque. Pourtant, ce n'était pas le cas. J'en revenait pas. Un autre bébé. Une nouvelle grossesse... et Dayna qui est d'une naturelle impatience... Je comprend mieux notre dispute d'hier...

"Enceinte..."

J'était surpris. Je l'avais dit de manière pensive. Non pas que j'avais peur, mais avec notre monde de dingue que l'on avait à New York, j'avais certains doutes. Pourtant, un autre côté de moi était heureux, content, excité... je ne savais pas quel sentiment choisir pour exprimer ce que je ressentait dans le moment présent. J'était débousollé. Ce n'était pas une mauvais réaction, loin de là, mais j'avais de besoin qu'on me mettesur le bon chemin. J'avais une brève hésitation. En fait, oui, pour une fois, j'était effrayé, j'était encore traumatisé par la "mort" de mon fils Kyle, et j'avais peur. Peur que sa recommence, peur que le petit être se face brutaliser comme mon fils, et qu'il ne devienne un jeune érrant dans les rues, qui se cache [arce qu'il aurait peur de se faire trouver par un humain, et qu'il aurait peur de se faire tuere, lutant sans merci contre la vie qu'on lui aura arraché tel une sucette à un petit enfant.

Puis Dayna m'explique qu'elle va changer. Ses mots passait vaguement dans ma tête, je ne sais pas pourquoi. Je la regarde et je l'écoute, avec toute l'attention que je pouvais donner à ce moment là, j'approuvait d'un signe de tête mais je disais rien. Comment réagir? Que doit-je faire? Pourquoi je me sens ainsi? Je n'ai aucunes réponses à ces questions, et ça me tracasse, car à l'ordinaire j'ai toujours une réponse aux questions que l'on me pose. C'est normal, je suis u professeur me dirais-on. Mais là, rien me viens. Je me contente seulement de prendre une nouvelle gorgé de café, pour pouvoir réhydrater ma gorge qui, étrangement, est devenus pâteuse.

Hormi le fait de s'être etouffé avec son café, Adam n'eut aucune réaction. Et cette absence ne présageait rien de bon. Je mettais attendu à des éclats de toutes sortes mais pas à ce silence pesant. Je le fixais intensement dans l'espoir qu'il se décide enfin à lacher un mot, un son ou un sentiment. Pourquoi rien ne se passait. Le silence était la pire des choses qu'il pouvait me faire.

" - Je me doutais que tu réagirais mal. Je suis désolée, je ne... balbutais-je tout en essayant de contrôler les tremblements de ma voix. J'ai cru pendant quelque instants que tu serrais au moins aussi heureux que moi. Visiblement ce n'est pas le cas..."

Déçue était un faible mot pour exprimer ce que je ressentais à ce moment. Les larmes me montaient aux yeux mais je ne pleurai pas. Je ne voulais pas lui donner la satisfaction de me voir en pleure. Il avait tout gâcher, mon bonheur revenu, ma joie d'être mère à nouveau... Tout avait été balayé par son attitude. Mes poings se serraient contre mes hanches, je le detestais. J'estimais avoir assez souffert comme ça. Doucement, je me relevais et lui fit face.

"-Je te comprends pas. Je fais des efforts pour me faire pardonner mais ça ne suffit pas. Ce bébé est une bénédiction pour nous deux. Toi même tu m'as dit que tu y pensais. Maintenant qu'il est là tu n'en veux plus ?! Par pitié dis quelque chose ! Hurlais-je. J'en ai marre d'avoir constamment l'impression de tout rater. Je ne suis pas parfaite je le sais mais laisse moi une chance de te prouver qu'on peut-être heureux ! Si l'idée de refonder une famille avec moi te dégoute autant pourquoi tu ne pars pas ! Je ne te retiens pas. Je préfère te voir partir plutôt que m'évertuer à aimer un homme qui n'éprouve plus rien pour moi."

Hors d'haleine, je le fixais sur un air de défi. Il était l'homme de ma vie, je le sais. Mais ce pouvait-il que la vie soit cruelle au point de l'éloigner de moi de cette manière ? J'avais mal au coeur et cela n'avait rien à voir avec ma grossesse. Après tout, il ne restait peut-être plus rien de notre mariage. Juste quelques bons souvenirs auxquels on s'accrochait. Je fixais mon alliance nostalgique.

"-Tu ferrais peut-être mieux d'aller voir ailleurs. Peut-être qu'a New York tu trouveras une femme capable de te rendre heureux car j'avou que j'ai l'impression de n'arriver à rien. Quoique je fasse, quoique je dise ne servira à rien. J'essaie de recoller les morceaux mais à chaque fois une autre dispute vient s'ajouter à la jolie collection que nous possedons. Je veux juste être heureuse avec toi ! C'est difficile à comprendre ?!"

La main posée sur mon ventre, je commençais à regretter la venue du bébé. Je ne me voyais assumer seule un nouveau né. J'étais pleine de doutes.

Je l'écoutais avec de l'étonnement. Elle n'avait pas aimé mon silence. Mon mutisme l'avais énervé. Et maintenant j'en paie le prix. J'était heureux, je le savais. Mais la peur venait le piétiner comme un vieu chiffon sale. Dans ma tête, des interrogations: va-t-il bien vivre? Vas-t-il survivre? Ou va-t-il se faire attaquer par un enfant et tuer dans une cour de récréation? Va-t-il muter? Nous rejeter à l'adolescence?

Même si nous avons déjà eu un enfant, nous avons pas profité à 100% du fait d'être parent moi et Dayna, nous n'avons toujours pas goûté à l'étape de l'adolescence, et moi, je me pose toujours autant de question la dessus..... c'était sans doute la peur qui me faisait ça, maintenant je peut le confirmer...

Dayna est déçus, et je la comprend. Je suis moi même déçus de ma réaction, puisqu'en fait, je n'en ai pas eu aucun. Je la regardait m'envoyer toute sa colère contre moi dessus... j'avais la bouche légèrement ouverte, je ressemblais à un ahurie. Oui, j'était un pur idiot du moment. Lorsqu'elle a eu finis de m'inviter à prendre la porte de l'appartement, je la regardais toujours. Cette dites invitation ne m'avais pas intimidé, et était entré dans une oreille pour ressortir de l'autre. C'est là que je baisse la tête tristement, assez bas pour tenter de cacher les larme qui perlais sur mes joues. J'était triste oui... pour bien des raisons. Il fallait que je le lui dise, elle comprendra surement. Je ne sais pas comment elle allait réagir, mais il fallait que je me lance. D'un voix un peu saccadé et enroué, je finis par prononcer mes premiers mot depuis un bon cinq minutes déjà.

"Dayna je... "

Je renifla légèrement, ce qui pouvais trahir mes pleurs. Mais je n'avais pas le choix. C'était un réflexe naturel. Je soupirais et je prenais des bouffé d'air, parce que j'en avait besoin. Je ne m'était jamais sentit comme ça avant...

"...Je suis désolé."

J'enfuie doucement ma tête dans mes mains. Je ne voulais pas montrer mes larmes au grand jour. Je ne voulais pas montrer ma faiblesse...

"Je suis content... c'est juste que... j'ai peur..."

J'ai avoué, c'était à elle de décider comment réagir. Elle peut toujours m'envoyer promener, je partirai...

　
Devant cette confidence, je restai muette plusieurs minutes. Me maudissant une bonne demi-douzaine de fois. J'étais une idiote, une véritable idiote. Aveuglée par ma colère je n'avais décidément rien compris. Je restais pétrifiée devant lui. Regardant les larmes illuminées ses yeux gris pales. Je me laissais lentement tomber sur la moquette du salon.

«　- Je peux t’assurer que j’ai encore plus peur que toi…　» Murmurai-je honteuse. «　 Adam je pensais pas ce que je disais, je… je suis fatiguée et ma grossesse n’arrange vraiment rien. Tu me connais, quand je m’énerve, je cris, je hurle et débite tout un tas de bêtises que je ne pense pas. Je t’aime comme jamais mais depuis la … séparation avec Kyle, j’ai toujours peur que tu t’en ailles et que tu finisses par me reprocher de ne pas avoir assez pris soin de lui. Je pris pour que cela ne recommence pas. Je me plais à croire qu’on nous offre une nouvelle chance de vivre ce qu’on a perdu.　»

S’il voulait m’en vouloir, il en avait parfaitement le droit. J’osais à peine m’approcher de lui de peur qu’il me repousse. Néanmoins, je combattis mon appréhension et tenta de me poser contre lui. Mon front se collait contre ses joues humides. Nous étions tout les deux marqués par les derniers évènements. Peut-être que le bébé n’arrivait pas à la bonne période ou le bon moment ? Avec la venue de Josh et nos disputes à répétitions je craignais que le bébé n’en souffre. A quoi bon mettre au monde un enfant si c’est pour qu’il vive dans un univers toujours sous tension. Instinctivement, je posais ma main sur mon ventre pour le protéger du monde. Je ne laisserai personne lui faire du mal. Nous devions le protéger.

«　- Tu veux un garçon ou une fille ?　»

La question m’était venue spontanément , j’étais impatiente de savoir à quoi ressemblerai notre bébé. Je me souvenais de ma première réaction lorsque l’on m’avait mis Kyle dans mes bras. Ce tout petit être gigotant sous ses couvertures. J’avais encore de la peine à croire que nous allions revivre tous ça. Doucement, je relevais la tête pour le fixer dans les yeux.

«　- Je crois que je vais aller consulter　» dis-je ironiquement «　 Pauvre petit quel exemple je lui donne à toujours hurler comme ça. Il pourrait prendre ce trait de caractère et finir encore plus colérique que moi.　»

Timidement, je posais mes lèvres à la commissure de ses lèvres.