The Sad Street Of New York
Bonjour à toi.

La chasse à l'Homme vient de commencer dans New-York. Il s'agit maintenant de survivre. Mutants ou Humains, la question est de savoir si on sera le prédateur ou la proie. Bienvenue sur The Sad Street of New-York.
L'équipe du staff te souhaite une excellente visite et t'invite ( te supplie en fait Wink ) de nous rejoindre.
Un mininum de 10 lignes est demandé. On privilégie la qualité à la quantité.
Nous t'attendons avec impatience parmi les buildings new-yorkais.

Les Administrateurs.
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 ft. Faith ♣ allegeance.

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2 participants
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William J. Layers
    The day before the day, throw me

William J. Layers


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MessageSujet: ft. Faith ♣ allegeance.    ft. Faith ♣ allegeance.  I_icon_minitimeDim 1 Aoû - 1:14



William regarda sa montre. Parfait, il n'était pas en retard. Ça faisait trois jours maintenant qu'on le laissait sortir à l'heure, sans urgences de dernières minutes. Il voyait tout ces types qu'on allait charcuter comme des dindes de noël lorsqu'il enfilait son blouson pour sortir de l'hôpital, et quelques mois plus tôt il l'aurait surement enlevé pour remettre sa blouse et filer au bloc. Maintenant, le dr. Layers se disait simplement " c'est de bonne guerre. ". Il faisait beaucoup. Beaucoup pour les autres, sans faire de distinction entre les mutants, les humains, les noirs, les blancs, les têtes à claques et les canons qu'on lui refilait pour les remettre sur pieds. Il se levait à cinq heures, rentrait à vingt deux heures à son appartement. Il n'y avait pas de mal à se laisser un peu de temps à soi. Il ne devait pas s'en vouloir de laisser filer tout ces blessés, ces malades qui continuaient d'affluer dans un hôpital pullulant jour et nuit. D'autres, surement meilleurs, s'en occupaient. Et William devait s'occuper de lui, de temps en temps.
D'un geste machinal, il fouilla dans sa poche à la recherche de ses clés de voiture - une laguna noire reluisante - toute en pensant à l'anévrisme de l'aorte qu'il venait de terminer. Un truc plutôt bénin, pour une fois. Lorsqu'il posa ses fesses sur le cuir propre, la nuit était tombée sur la grosse pomme.

22h12.


Il avait deux options devant lui : soit il rentrait chez lui, allumerait l'écran plasma et regarderait la télé sans vraiment s'y intéresser en mangeant de la bouffe commandé parce qu'il était incapable de se débrouiller en cuisine sans mettre le feu à un moment donné, soit il s'autorisait à sortir un peu de son antre et se laisserait un peu aller à la nuit. La deuxième option était peu concevable dans la mesure où William n'était absolument pas fait pour ce genre de chose, mais il ne se voyait pas passer une soirée de plus dans son appartement, cette espèce de prison dorée où il laissait pourrir son temps libre.

" Bonjour monsieur. "

" - Je voudrais un. Euh.. c'est quoi ça, un bigmac ? "

Il s'amusait de sa propre connerie. Bon sang, ça f'sait des lustres qu'il n'était pas allé au McDonald. Avec un sourire sardonique adressé à lui même, il saisit le papier kraft duquel émanait l'odeur de friture immonde, et redémarra sa bagnole à vive allure. L'esprit un peu noir qu'il avait eut quelques minutes plus tôt s'était finalement éclaircie, on ne pouvait pas lui en vouloir de s'amuser de sa propre personne pour une chose aussi anodine que d'acheter un menu dans un fast food. Pour lui, c'était exceptionnel. Il était plutôt le genre de mec à manger des sushis dans un restaurant soft mais chic, à déguster un bon chianti ou à lire des magasines scientifiques dans son lit en écoutant du Chopin. Ça, c'était le William de tout les jours. Là, il avait pourtant l'impression de faire un truc qui lui ressemblait plus que ce qu'il faisait d'ordinaire.

L'homme s'arrêta face à Central Park, ce truc qui ne ressemblait plus à rien depuis longtemps. A pas lents, il se dirigea vers un banc, face à quelques arbres aux troncs noirs et sans feuilles. New York ne pouvait être, par définition, silencieux. Il avait pourtant l'impression d'être au calme, et distinguait parfaitement le bruits des chaussures qui chuintaient sur le bitume.

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Faith E. Taylor

Faith E. Taylor


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Date d'inscription : 03/08/2009

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MessageSujet: Re: ft. Faith ♣ allegeance.    ft. Faith ♣ allegeance.  I_icon_minitimeDim 1 Aoû - 20:33

Il devait être neuf ou dix heures du soirs lorsque je me décidais enfin à sortir de chez moi. Je ne supportait plus de rester chez moi à ruminer le départ d’Aidan. Il était parti voilà tout et il n’était pas près de revenir. Je mettais attacher à lui avait eu un faible espoir de pouvoir être heureuse en sa compagnie. J’en avais tellement bavé avec Andrew. Mais voilà chaque chose à une fin et Aidan avait pris le large aussi vite qu’il était apparut dans ma vie. C’était un matin de juin, j’avais ouvert les yeux, cherché du bout des doigts le contour de sa musculature sous les draps et n’avait trouvé qu’un vide dérangeant. Étrangement, je n’ai pas eu besoin de me lever pour savoir ce qu’il se passait. Il était parti , chercher un moyen de quitter la ville. Nous n’étions pas d’accord sur ce point. J’avais fini par accepter que notre vie était définitivement attachée à la ville. J’étais née ici et je savais que j’y mourrai aussi. Mais Aidan était un idéaliste et était persuadé qu’il réussirait à s’enfuir. Il devait être mort à l’heure qu’il est.
Sans bruit, je quittais le sofa. La TV hurlait dans l’appartement voisin. Si seulement les locataires n’avaient ne serais qu’une petite idée de ce que j’étais. Mais ils étaient comme la plupart des New-yorkais: égoïste jusqu’au bout des ongles. Tant mieux pour moi. Les mutants dans mon genre bénissaient la discrétion et l’indifférence. Elles étaient les garantes de notre survie. Mon appartement était assez étroit, à peine de quoi vivre avec le strict nécessaire. Je traversais le couloir sombre pour décrocher ma veste quand je me rendis compte qu’un paquet de lettre m‘attendait sur le palier. Du bout du pied, j’éparpillais en éventail la paperasse. Rien d’assez intéressant pour que je prenne la peine de les ramasser. Je ne répondais presque jamais que se soit mon banquier ou la dernière pub à la mode. Ce que j’appelais des lettres intéressantes c’étaient celles des mes congénères. Mais nous n’écrivons pas. Un principe de sécurité je suppose.
La porte se ferma dans un claquement qui fut suivit par le tintement de mes clés dans la serrure de cuivre. L’air qui flottait dans l’étage était lourd, c’était le cas dans tous les taudis de la rue. Les pauvres n’ont pas le droit à la climatisation. Mes talons résonnaient sur le paquet poussiéreux. Un petit crissement m’indiqua que ma voisine prise de curiosité avait entrouvert sa porte. Cette vieille chouette passait ses soirées ç scruter les alentours à la recherche des derniers cancans. Elle ne m’avait jamais vu de près et je m’en réjouissais. Mais en échange chacune de mes sorties avaient pour conséquence l’ouverture de sa porte. Je rabaissais la capuche de mon manteau sur mon front. Seules quelques mèches rousses dépassaient. Tant pis la vieille ça serais pour la prochaine fois.

En une dizaine de minute j’étais devant Central Park. Je marchais au hasard dans les allées verdoyantes avant de tomber presque face à face avec un homme à la chevelure de jais. D’habitude, je ne rencontrai personne pendant mes promenades, surtout à cette heure. Mon nez se retroussa au contact de l’odeur que dégageait son repas. Génial, un adepte de la Junk Food. Je priai intérieurement pour qu’il ne fasse pas don de ses déchets à la nature. Il y avait bien assez d’ordure comme ça. Son met me dégoûtait même si ça ne l’empêchait pas de me rappeler que je n’avais rien avaler depuis le matin. Tant pis je trouverai bien une supérette ouverte en rentrant chez moi. Je fixais l’inconnu avec insistance. Il était plutôt bel homme, pas mon style mais beau quand même. Ses fringues devaient coûtés une petite fortune tout comme ses chaussures et sa montre. Il devait bosser dans une banque ou un truc comme ça. Depuis l’enfance j’avais appris à détester ce genre de type. La jalousie de n’avoir jamais rien posséder de valeur.
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ft. Faith ♣ allegeance.
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